Pollution de l’air

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[Tribune] Pour une piétonisation ambitieuse dans la Métropole

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20 structures signent un appel pour des politiques plus ambitieuses de réduction de la place de la voiture en Presqu'Île et dans le reste de la Métropole.

20 structures signent un appel pour des politiques plus ambitieuses de réduction de la place de la voiture
en Presqu’Île et dans le reste de la Métropole.

La Ville et la Métropole de Lyon ont d’ores et déjà voté un projet pour la Presqu’île. Vu l’urgence du dérèglement climatique dont les habitants du Grand Lyon vont de plus en plus souffrir et l’urgence sanitaire sur la qualité de l’air, les signataires de cette tribune saluent ces améliorations et apportent des demandes pour aller plus loin et plus vite. 

En premier lieu, nous estimons que les aménagements en Presqu’Île doivent se placer dans un contexte plus global de diminution de la place de la voiture. Nous appelons la Métropole à se fixer un objectif clair : celui de la réduction de 70% de l’occupation de l’espace public par les voitures d’ici 5 ans. En effet, les politiques de piétonisation ne sauraient en aucun cas se cantonner à l’hypercentre de Lyon, et il est urgent qu’elles soient répliquées dans les autres cœurs de villes, d’arrondissements et de quartiers. 

Dans cette même logique, il est indispensable de continuer à développer massivement les mobilités alternatives à la voiture et préserver la liberté de déplacement de chacun. Dès aujourd’hui, il s’agit de rendre les transports en commun davantage attractifs en densifiant le maillage sur tout le territoire métropolitain – et en priorité dans les quartiers périphériques – et accessibles, en élargissant le nombre de bénéficiaires à la gratuité des TCL. Ces politiques sont coûteuses mais nécessaires à une transition juste et efficace des mobilités et à l’abandon progressif du modèle de la voiture individuelle. 

En Presqu’Île, la Zone à Trafic Limitée devra permettre de supprimer totalement le trafic de transit. Cette zone, qu’il serait avisé d’élargir depuis le boulevard de la Croix-Rousse jusqu’au Confluent d’ici la fin du mandat, devra absolument être opérante 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De la même façon, il faudra strictement limiter son accès aux personnes qui en ont un besoin impérieux. 

Les travaux en Presqu’Île ne sauraient être cosmétiques car ils présagent des aménagements futurs sur tout le territoire métropolitain. A ce titre, la Ville et la Métropole de Lyon doivent penser l’adaptation au dérèglement climatique à horizon 2050. Cela implique d’une part une politique de végétalisation massive y compris des façades d’immeubles pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, de retour de la biodiversité en ville d’extension des zones piétonnisées de la place Carnot jusqu’au bas des pentes de la Croix-Rousse 

Enfin, la transformation de la Presqu’Île et du reste de la ville doivent prendre en compte les enjeux de justice sociale. Nous demandons des mesures concrètes pour que l’attractivité de quartiers apaisés et agréables à vivre ne favorisent pas une fois de plus l’exclusion des plus pauvres en périphérie. ll est impératif de développer réellement le logement social et intermédiaire sur la Presqu’Île. La reproduction de ces aménagements dans les autres territoires empêchera quant à elle de creuser le fossé entre les habitants du centre-ville et ceux du reste de la Métropole.

Les efforts déjà consentis sont louables mais nous devons aller plus loin. Il faut accélérer sur les politiques de réduction de la place de la voiture, de développement des mobilités alternatives et de végétalisation de l’espace public. Toutes les communes doivent prendre leur part, pour une transition juste et efficace. 

Signataires :  Alternatiba Rhône, Les Amis de la Terre Lyon, Dernière Rénovation, Extinction Rebellion Lyon, France Nature Environnement Rhône, Notre Affaire à Tous Lyon, The Shifters Lyon, Greenpeace Lyon, Association Respire, La Ville à Vélo, Clean Cities Campaign, DARLY (Se Déplacer Autrement à Lyon), La Rue Est à Nous Lyon, Collectif des arpenteuses urbaines, Collectif PEPS’L (Prévention Environnement Professionnels de Santé de la région Lyonnaise), Environnement Santé Formation, Avenir Climatique, Arthropologia, Monplaisir Vert L’Avenir, la Maison de l’Ecologie.


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[Communiqué Presse] Action de dépiétonisation de la Presqu’Île !

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Pour Alternatiba ANV Rhône, les élu.es doivent voter un projet ambitieux pour la Presqu’Île et sortir enfin du tout-voiture !

Ce 22 mars 2023, des activistes d’Alternatiba ANV Rhône ont investi larue Victor Hugo pour simuler des travaux routiers. Ils entendent dénoncer des discours dépassés sur la place de la voiture en ville, à quelques jours d’un vote décisif pour l’avenir de la Presqu’Île. A travers leur mobilisation, les militant.es rappellent les impacts sanitaires de la logique du tout-automobile et mettent en avant les bénéfices à tirer d’un projet ambitieux de piétonisation du centre-ville.

Photo : Marika Staub

Alors qu’un vote doit se tenir lors du Conseil Métropolitain du 27 mars prochain pour déterminer l’avenir de la Presqu’île, Alternatiba ANV Rhône appelle les élu.es à se positionner pour un projet véritablement ambitieux sur la Presqu’Île. Pour l’association, il est urgent de se saisir véritablement du projet : “En Presqu’Île, 40% de l’espace affecté aux déplacements est réservé à la voiture, alors que celle-ci ne représente que 15% des déplacements, rappelle Charles de Lacombe, porte-parole du collectif. Cela pose un réel problème d’accessibilité au centre-ville et souligne le besoin de rééquilibrer le partage de l’espace public en faveur des mobilités douces.”

Surtout, une politique réellement ambitieuse de réduction de la place de la voiture (au profit des transports collectifs, marche et vélo) pourrait avoir de nombreux bénéfices pour la qualité de vie des habitants.Pour Charles de Lacombe, un projet ambitieux de piétonisation permettrait de réduire largement la pollution atmosphérique1 et sonore dans la Presqu’île, mais aussi de végétaliser un environnement encore trop minéral et inadapté au réchauffement climatique2.”. Alternatiba ANV Rhône estime ainsi que le projet en l’état est encore trop timide. Selon l’association, il faut a minima créer une Zone à Trafic Limité sur l’ensemble de la Presqu’Île, de la Confluence à la Croix-Rousse, et une armature piétonne continue et cohérente du Nord au Sud.

Via la mise en scène d’un simulacre de travaux, l’association entend démontrer l’absurdité de certains discours hostiles à la piétonisation : “les projets de réduction de la place de la voiture se heurtent toujours à une certaine opposition, commente Charles de Lacombe. Pourtant, une fois aboutis, personne ne souhaite revenir dessus ! Beaucoup de commerçants croient encore au dogme du no parking no business, mais on voit en réalité que la piétonisation leur profite largement.3Et de conclure : “Quand on pense au Lyon des années 60, on se dit qu’on a déjà fait un peu de chemin. D’autres villes sont allées beaucoup plus loin, c’est bien la preuve que c’est possible. C’est le sens de l’histoire !

1 Selon Atmo, la piétonisation de la Presqu’Île permettrait de réduire la pollution autour des axes routiers les plus fréquentés jusqu’à 20 µg/m3 pour le NO2

2 L’OMS recommande une moyenne de 10m² d’espaces verts de proximité par habitant

3 Voir notamment les études de Clean Cities, du Cerema (Mobilité et Commerce) ou de l’Ademe

📸 Marika Staub


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[CP] Pollution de l’air à l’école Michel Servet : Audience au tribunal administratif de Lyon vendredi 3 février

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Nous publions ici le communiqué de presse du recours en justice porté par le collectif des parents d’élèves de Michel Servet, Greenpeace Lyon et le collectif La rue est à nous dont Alternatiba Rhône est membre.

En octobre 2020, un collectif de parents d’élèves de l’école Michel Servet et l’association Greenpeace France ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon contre l’inaction de la ville, de la métropole et de l’État concernant la pollution de l’air à laquelle sont exposés les élèves de cette école, située à côté du tunnel de la Croix Rousse.

Après plus de 2 années d’instruction, une audience aura lieu vendredi 3 février.

Dix-huit enfants scolarisés dans cette école, leurs parents, et l’association Greenpeace France, assistés par Maître François Lafforgue, feront valoir leur droit à une indemnisation du fait de l’exposition des enfants à la pollution de l’air et des contraintes qui leur sont imposées à cause du trafic routier. 

  • vendredi 3 février, à 9h30 
  • tribunal administratif de Lyon (salle n°6), 184 Rue Duguesclin, 69003 Lyon

Avec les associations locales engagées au sein du collectif La Rue est à Nous Lyon, un rassemblement sera organisé devant le tribunal administratif à 9 heures, pour rappeler l’importance accordée à cette affaire et à ces enjeux par les représentants locaux de la société civile. 

“Pendant des années, la préservation du trafic routier a ainsi primé sur le bien-être des enfants, les autorités ayant par exemple décidé de fermer la cour de l’école la plus proche du tunnel de la Croix rousse, plutôt que d’agir sur la cause du problème”, rappelle Renaud Pierre, représentant des parents d’élèves de l’école Michel Servet. 

Cette procédure s’inscrit dans un contexte judiciaire où l’Etat accumule les condamnations par la justice aux niveaux français et européens. Les collectivités territoriales ont elles aussi un rôle important à jouer dans la lutte contre la pollution de l’air et en particulier pour protéger les publics les plus sensibles, dont les enfants font partie, et pour sortir nos agglomérations de la dépendance aux carburants fossiles et de la logique du tout-voiture. 

Les parents d’élèves demandent aujourd’hui une réparation de leur préjudice moral, du fait de l’angoisse générée par la dégradation de la qualité de l’air respirée par leurs enfants. Ils sollicitent aussi la reconnaissance par la justice du préjudice dans les conditions d’existence des enfants (du fait de la pollution occasionnée par l’insuffisance des mesures prises par les autorités et aussi du fait des désagréments causés par ces mesures) et son indemnisation . Cela constituerait une première jurisprudence dans ce domaine. 

Les requérants demandent également au tribunal de prononcer contre les autorités publiques une injonction de mesures utiles pour réduire le trafic routier aux abords de l’école et limiter la pollution à laquelle elle est exposée. Ils produisent à l’appui de leurs demandes une étude sur la possible réaffectation du tunnel de la Croix Rousse. L’étude démontre que des mesures pérennes de restriction de l’accès au tunnel pourraient être bénéfiques et envisageables, sous réserve évidemment de mesures d’accompagnement ; cela suppose notamment d’améliorer et de renforcer l’offre de transports en commun. Face à l’exposition d’une population vulnérable à cette pollution de l’air, des mesures ponctuelles pourraient également être prises telles l’interdiction de la circulation dans le tunnel aux véhicules particuliers en cas de pic de pollution. 

Face aux manquements des autorités publiques, Greenpeace France a installé des capteurs à l’intérieur de l’école pendant plusieurs semaines en 2022. Ces derniers ont montré que la norme OMS en termes de concentrations moyennes journalières en NO2 (dioxydes d’azote) y est dépassée. À l’extérieur de l’école, la station de mesure officielle, qui jouxte la cour condamnée de l’école, témoigne de dépassements de la norme OMS journalière, mais aussi de la norme européenne annuelle.

Contacts presse :

Renaud Pierre, représentant des parents d’élève de l’école Michel Servet : 06 69 01 04 12

Adrian Saint-Pol représentant du groupe local de Greenpeace Lyon : 06 05 42 67 50

Clément Drognat Landré représentant du collectif La Rue est à Nous Lyon : 07 86 33 37 16

Cécile Cailliez, Greenpeace France (au siège) : 06 13 07 04 29

📷 : Bastien Doudaine


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Coalition La Rue Est A Nous – Lyon

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Pour un air moins pollué et une ville plus apaisée, Greenpeace Lyon, La ville à vélo, Clean Cities Campaign, le Collectif contre la pollution – Ecole Michel Servet et Alternatiba ANV Rhône unissent leurs forces et leurs voix pour former la coalition La Rue Est A Nous-Lyon.

Pourquoi se mobiliser ?

Il est aujourd’hui démontré que la pollution de l’air est un enjeu sanitaire majeur. En effet, Santé publique France rappelle que 40 000 décès par an sont dus aux expositions aux particules fines. Rien qu’à Lyon, 497 décès par an pourraient être évités si les taux de particules fines respectaient les nouveaux critères de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). D’après un sondage réalisé par YouGov, les Lyonnais·es sont conscients·es de cette problématique et veulent voir la mise en place de mesures, notamment pour protéger les enfants qui sont particulièrement sensibles aux polluants de l’air qui peuvent entraîner chez eux des pathologies irréversibles comme l’asthme.

De plus cet enjeu sanitaire est doublé d’un enjeu social, puisque les enfants en situation de pauvreté sont plus vulnérables à la pollution de l’air car elle se combine à d’autres expositions environnementales néfastes (pollution intérieure, bruit…).  Pour toutes ces raisons, les organisations précédemment citées ont décidé de se mobiliser contre la pollution de l’air sous le nom de La Rue Est A Nous-Lyon en écho à la coalition Parisienne du même nom.

Les axes de revendications

Augmentation de l’espace réservé à la mobilité active et partagée pour repenser notre système de déplacements

Afin de lutter contre la pollution de l’air dans le Grand Lyon, la mobilité active et les déplacements en transport public doivent répondre aux exigences des citoyens·nes en terme de praticité, de temps de trajet et d’accessibilité afin de devenir la norme. Il est donc nécessaire de les développer et de leur donner plus de place.

Protection des écoles en priorité

Cette redistribution de l’espace public doit se faire en priorité devant les établissements scolaires en multipliant les rues scolaires, en particulier dans les zones les plus exposées à la pollution de l’air. La piétonisation des rues doit être accélérée et accompagnée d’une végétalisation avec, entre autres, la plantation de grands arbres. Les dispositifs de piétonisation des rues doivent permettre la mobilité de tous·tes, sans discrimination.

Interdiction des véhicules thermiques en ville d’ici 2030

Pour lutter en particulier contre le dioxyde d’azote (NO2), le trafic routier responsable de 63% de ces émissions, doit être fortement réduit en ville afin d’augmenter l’espace réservé à la mobilité active, aux transports en commun et aux véhicules motorisés essentiels qui devront être, à terme, zéro-émission. D’autre part, même zéro-émission les véhicules doivent être les plus légers possibles et ce afin de limiter non seulement la pollution due au freinage mais également à leur fabrication et leur consommation énergétique.

Abaisser les seuils limites de pollution de l’air et prendre en compte les particules ultrafines

Lyon, comme d’autres villes françaises, souffre de la pollution de l’air. Afin de lutter efficacement contre ce fléau, il est essentiel de viser les limites de l’OMS. Il est également essentiel que les particules ultrafines fassent l’objet d’une norme antipollution.


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Vélorution – Reprenons nos territoires !

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[VÉLORUTION] 🚴‍

💥 SAVE THE DATE 💥

Le 25 septembre, mobilisons-nous pour un territoire apaisé, plus convivial et plus soutenable ! 🤩 Tu nous rejoins ?

💚 En repensant nos transports et en favorisant les mobilités douces, nous créons des espaces pour vivre mieux et en meilleure santé. ✊

A vélo, à pied, en transports en commun… reprenons nos territoires !

Rejoins et partage l’événement Vélorution · Reprenons nos territoires ! · LYON – Rendez-vous à 14h à Vaulx-en-Velin La Soie, esplanade Makeba !
Tracé détaillé

Tu peux :
– venir avec ton vélo
– venir avec tout autre moyen de locomotion non-motorisé
– décorer ton vélo avec des pancartes, drapeaux, etc
– venir déguisé·e

Au programme :

Concert – Trocariocal
Le duo, formé par le guitariste-chanteur Tiago Allan et le percussionniste Théo Pagès, invite le contrebassiste-percussionniste Julien Droz-Vincent pour présenter une musique brésilienne chaleureuse et festive. Ils accompagneront le cortège de cyclistes tout au long de la Vélorution et termineront par un set Place Guichard pour chauffer l’ambiance !

Atelier de sérigraphie – Papyart
L’artiste et sérigraphe Papyart sera présent à l’arrivée avec son atelier de sérigraphie mobile ! Ramène un t-shirt, un sac ou tout autre article textile pour

Et sans oublier la buvette pour se désaltérer après l’effort !

Communiqué de presse

🎨 Illustration : Cécile Despretz


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La grande majorité des Lyonnais‧es veulent des mesures pour mieux protéger les enfants de la pollution de l’air

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Crédit photo: Bastien Doudaine

Un nouveau sondage, commandé par la Clean Cities Campaign et réalisé par YouGov en ligne, montre que 66% des Lyonnais.es veulent que leurs élu‧es fassent plus pour protéger les enfants de la pollution de l’air. Les résultats montrent égalementque la majorité des sondé‧es en ligne (54%) désire que les rues qui passent devant les écoles et les crèches soient fermées aux véhicules thermiques.

De manière plus générale, les habitant‧es de la métropole Lyonnaise voudraient que leurs élu‧es agissent davantage en faveur des déplacements à pied (60%), des transports publics (61%) et du vélo (52%).

Le sondage en ligne révèle également qu’une grande majorité de Lyonnais‧es (72%) veulent plus d’espaces verts et de végétation dans leur ville et qu’une plus grande part de l’espace public soit réservée aux piéton.ne.s (64%).

Selon Frédérique Bienvenüe, coprésidente de la Ville à Vélo: “La création d’un réseau continu de pistes cyclables doit permettre à tous les Grand-Lyonnais de se déplacer efficacement, en sécurité, et pour un coût modique, tout en rendant la ville moins polluée et moins bruyante.”

Pierre Dornier, coordinateur France de la Clean Cities Campaign, a déclaré:  “Ce nouveau sondage montre que les Lyonnais, comme d’autres habitants de grandes villes européennes, en ont marre du tout à la voiture. Ils veulent plus de place pour marcher, faire du vélo ou, tout simplement, se détendre. Ils veulent aussi que les voitures arrêtent de polluer l’air que respirent leurs enfants. Le message est clair. Les élus Lyonnais doivent agir !”

Charles de Lacombe, porte-parole Alternatiba ANV Rhône, a également déclaré: “La pollution de l’air cause toujours en France des dizaines de milliers de décès chaque année, pourtant évitables par des actions concrètes, notamment dans le domaine des transports : il estcrucial de mettre en place des alternatives, de développer la multimodalité, particulièrement dans les quartiers populaires qui sont souvent les plus enclavés.”

Adrian Saint-Pol, référent auprès des parents d’élèves pour la qualité de l’air dans les écoles pour Greenpeace Lyon, renchérit: “À l’heure où les études scientifiques pointant du doigt les effets néfastes de la pollution sur la santé s’enchaînent, les citoyens réclament plus que jamais des changements forts pour respirer un air plus sain. Aux politiques maintenant de s’emparer véritablement et profondément de la question des transports, d’autant plus s’ils espèrent tenir leurs propres engagements en matière de sauvegarde du climat.”

En France la pollution de l’air est responsable chaque année de 100 000 morts prématurées. La ville de Lyon est la 35ème zone urbaine la plus polluée au NO2 en Europe. Chaque année  près de 450 morts prématurées pourraient y être évitées si les niveaux de NO2 étaient aussi bas que dans les villes les moins polluées d’Europe.

Contacts presse:

  • Pierre Dornier : 0032 496 81 52 63
  • Frédérique Bienvenüe : 06 61 03 19 18
  • Charles De Lacombe : 07 80 06 93 87
  • Adrian Saint-Pol : 06 05 42 67 50

Notes

Tous les chiffres, sauf indication contraire, proviennent de YouGov Plc. Le nombre total de sondé.e.s à Lyon s’élève à 503 adultes (âgé.e.s de plus de 18 ans). Le sondage s’est déroulé en ligne du 3 au 22 mars 2021. Les principaux résultats du sondage peuvent être consultés dans le briefing. L’accès à la totalité des résultats sera donné sur demande.

Ce sondage a été commandé par la Clean Cities Campaign, un nouveau mouvement Européen lancé aujourd’hui pour encourager les villes à rendre leur transport zéro-émission d’ici 2030. La campagne demande aux villes et aux gouvernements de repenser la mobilité urbaine en donnant plus d’espace public à la marche, au vélo et aux espace verts, en soutenant le transport public et en autorisant seulement les voitures et les camionnettes zéro-émission à circuler en ville d’ici 2030 auplus tard.


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Pollution de l’air dans les écoles : la Métropole face à la justice

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Des parents d’élèves, Alternatiba/ANV Rhône et Greenpeace France saisissent la justice pour inaction de la ville, de la Métropole et de l’Etat

Lyon, le 09/03/2020 : « Au nom de la loi, protégez nos enfants ». Voilà le message porté par un collectif de parents mobilisé contre la pollution de l’air, Greenpeace France et Alternatiba/ANV Rhône, rassemblé ce matin devant l’école Michel Servet, à Lyon. 

Face à l’insuffisance de l’action de la ville, de la Métropole et de l’Etat pour lutter contre la pollution de l’air, qui impacte notamment fortement cette école du 1er arrondissement, ces collectifs brandissent désormais l’arme judiciaire. Deux procédures administratives complémentaires ont ainsi été enclenchées par les organisations et les parents d’élèves.

Photo de Bastien Doudaine

Une première procédure vient d’être engagée par des parents d’élèves et Greenpeace France : en vue du dépôt d’une requête devant le tribunal administratif de Lyon, des courriers de demande préalable, première étape de la procédure, sont adressés ce jour à la mairie de Lyon, à la Métropole du Grand Lyon et à la préfecture. « A travers cette procédure, menée avec le cabinet TTLA et son associé Maître Lafforgue, nous voulons contraindre les autorités compétentes de Lyon à prendre réellement l’enjeu de la pollution de l’air à bras le corps et à trouver des solutions pérennes pour restreindre la circulation de façon permanente dans le tunnel de la Croix Rousse, commente Sarah Fayolle, chargée de campagne Transports chez Greenpeace France.  Les candidat·es aux municipales et futur·es élu·es locaux ne devront plus pouvoir faire l’impasse sur la santé des enfants ».

Préjudice moral et préjudice de « troubles dans les conditions d’existence »

La procédure a été engagée par plusieurs parents d’élèves de l’école Michel Servet, située tout près du tunnel de la Croix Rousse, et Greenpeace France pour préjudice moral et troubles dans les conditions d’existence des enfants, contre la ville, la métropole et la préfecture. Malgré une mobilisation datant de plusieurs années, la mairie, la Métropole et l’Etat n’ont pris aucune mesure ambitieuse et satisfaisante, laissant l’école dans une situation accablante :

« Notre école symbolise particulièrement le manque de courage des responsables politiques à Lyon concernant la sortie du tout-voiture, explique Renaud Pierre, parent d’élève à Servet. Alors que l’urgence devrait être de mettre en place de vraies solutions, par exemple en réaffectant le tunnel de la Croix Rousse aux transports en commun et aux mobilités partagées, les autorités ont condamné la cour de récré la plus proche du tunnel, et certains candidats aux municipales menacent même de la fermer ou la déménager. Jusqu’à quand va-t-on laisser la pollution et la voiture l’emporter sur l’intérêt général et, particulièrement, sur le bien-vivre des enfants ? ». 

Droit d’accès à l’information concernant la pollution des écoles du Grand lyon

Une seconde procédure a été lancée par l’organisation Alternatiba/ANV Rhône contre la préfecture et la Métropole de Lyon sur les relevés de pollution de l’air dans les cours d’écoles du Grand Lyon, dans le cadre du droit d’accès à l’information environnementale [1].

« Si la situation de l’école Michel Servet est tristement célèbre, qu’en est-il des autres écoles de la Métropole de Lyon ? Combien d’entre elles sont aujourd’hui surexposées à la pollution de l’air ? On fait face à un vrai manque de transparence sur la question » continue Valentin Borges, porte-parole d’Alternatiba/ANV Rhône. Face au manque de réponses des autorités, Alternatiba/ANV Rhône, accompagné de ses avocat·es Yannis Lantheaume et Sophie Pochard, s’apprête à saisir le tribunal administratif de Lyon.

Ces procédures interviennent dans un contexte où, sur le Grand Lyon, les normes de qualité de l’air ne sont pas respectées, faisant courir des risques sanitaires reconnus à ses habitant·es[2]. Situation dont le collectif Alternatiba/ANV Rhône a dressé un bilan complet dans un dossier de presse mettant en avant l’exposition à la pollution de l’air sur la Métropole de Lyon, et les politiques insuffisantes voire contre-productives aujourd’hui à l’œuvre.

A une semaine du premier tour des municipales, les militant·es de Greenpeace Lyon ont également publié une analyse plus globale des engagements des candidat·es pour lutter contre la pollution de l’air liée au trafic routier, à retrouver sur leur site.

Contacts presse :

Parents d’élève : Renaud Pierre 06 69 01 04 12
Alternatiba/ANV Rhone : Valentin Borges  06 86 07 47 08
Greenpeace France (au siège à Paris) : Cécile Cailliez / 06 13 07 04 29
Greenpeace Lyon : Adrian Saint-Pol 06 05 42 67 50

L’album photo

[1] Le 13 décembre 2019, Alternatiba/ANV Rhône a notifié par courrier la préfecture de Lyon pour que lui soient communiqués tous documents relatifs aux relevés de polluants atmosphériques, localisés dans les cours d’écoles du Grand Lyon. Plus de deux mois après, la préfecture et la Métropole de Lyon restent sourdes et n’ont communiqué aucune réponse. Cette demande s’appuie pourtant sur un cadre légal prenant en compte le droit à l’information, le droit à la santé ou encore celui de vivre dans un environnement sain. Le 16/02/2020, la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) a été saisie ; cette autorité doit maintenant rendre dans les prochaines semaines un avis concernant la communication de ces documents.
[2] Lyon fait notamment partie des zones pour lesquelles la France a été condamnée devant la Cour de Justice Européenne en raison des dépassements de la valeur limite annuelle pour le dioxyde d’azote, qui est fortement lié aux émissions routières de polluants.


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Anneau des Sciences : la mascarade verte

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Communiqué Alternatiba ANV Rhône

Lyon, 17 février 2020

Ce lundi 17 février, 15 militant·e·s d’Alternatiba ANV Rhône et du collectif ADS Non Merci ont investi une réunion publique de la liste de Gérard Collomb dans la circonscription Lône et Coteaux. Cette action a eu lieu à Saint-Genis-Laval, commune directement impactée par l’implantation du projet autoroutier dépassé de l’Anneau des Sciences, une aberration écologique dont Gérard Collomb est aujourd’hui l’un des derniers défenseurs.

Lors de cette action les militant·e·s ont symboliquement déroulé une autoroute pour accueillir les élu·e·s et les participant·e·s à la réunion : un message d’alerte pour les citoyen·ne·s directement impacté·e·s par la construction de l’Anneau des Sciences et un rappel du soutien de Gérard Collomb à ce projet dans le cadre des élections Métropolitaines. Le dialogue a pu être ouvert avec les habitant·e·s de l’Ouest Lyonnais en s’appuyant sur l’étude des impacts environnementaux et des alternatives possibles réalisée par Alternatiba ANV Rhône ces derniers mois et résumée dans une série d’infographies. Lors de la prise de parole de Jean-Luc FUGIT, député LREM et secrétaire de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, deux activistes ont déployé des banderoles “Anneau des Sciences : Projet Climaticide” et “C’est en construisant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui” pour dénoncer les tentatives éhontées de Gérard Collomb de verdir un projet autoroutier destructeur, en totale incohérence avec les changements radicaux de mobilité nécessaires face à l’urgence climatique et la crise sociale.

Accueil des élu·e·s et des participant·e·s avec un tapis route et des tracts – Crédit photo Marc Bragagnolo

C’est en construisant n’importe quoi… 

Incidence sur l’écoulement des eaux, fractionnement de corridors écologiques, pollution chronique de l’air et de l’eau issue de la circulation des voitures : l’autoroute aura de lourds impacts sur la biodiversité et les conditions de vie, en particulier autour de ses 7 échangeurs à ciel ouvert. Sur le trajet de l’Anneau des Sciences, on dénombre pas moins d’une quinzaine d’établissements scolaires, maisons de retraite et hôpitaux. Comme un symbole de l’absurdité de ce projet, à Saint-Genis-Laval, le parc “nature” du futur écoquartier du Vallon des Hôpitaux verra apparaître un échangeur autoroutier en son centre.

Au delà des risques écologiques et sanitaires, cette infrastructure ne fera que renforcer les inégalités sur le territoire. Estimé à 4 milliards d’euros pour une mise en service prévue en 2035, l’Anneau des Sciences est aujourd’hui infinançable sans la mise en place d’un péage et la gestion par un délégataire privé. Un véritable gouffre financier doublé d’injustice sociale.

L’Anneau des Sciences est présenté comme nécessaire à la transformation de la M6-M7 (ex-A6/A7) en boulevard urbain, alors qu’il ne fera que reporter les nuisances connues du transport sur cet axe dans l’Ouest Lyonnais. Il est pourtant possible de diminuer ce trafic routier, avant tout local (uniquement 10% de transit sur la M6-M7), en développant des modes alternatifs à la voiture individuelle et ainsi requalifier l’ancienne autoroute sans en construire une nouvelle en périphérie. Il s’agit de choisir entre l’intérêt général et celui des géants du BTP !

Pour Valentin Borges d’Alternatiba ANV Rhône “Le vrai projet écologique pour la ville, c’est un projet de changement de modèle, porté par de la sobriété dans les déplacements, un territoire structuré autour du train,  des transports en commun, du vélo… et pas un projet autoroutier dépassé et inutile, qui ne fera qu’augmenter la dépendance à la voiture et aggraver l’étalement urbain.”  En effet si l’Ouest Lyonnais est aujourd’hui mal desservi par les transports en commun, il est possible d’y répondre avec des lignes de transport structurantes pour mailler le territoire.

… que l’on devient n’importe qui !

Si le thème de la mobilité et de l’écologie est électoralement porteur, plutôt que de présenter un programme cohérent avec les enjeux climatiques actuels, Gérard Collomb et ses soutiens s’attèlent à une vaste opération de communication pour verdir ce projet autoroutier.

Capteur filtrant la pollution, véhicules électriques ou à hydrogène… cette vision “écologique” repose sur un développement technologique illusoire, alors que de 20 à 50% de la pollution de l’air aux micro-particules liées au transport vient des abrasions des freins, pneus ou routes, que l’on connaît les impacts environnementaux lourds de la fabrication des batteries électriques et que nous sommes encore loin de pouvoir produire de l’hydrogène à grande échelle sans recourir aux énergies fossiles. Outre les limites sur l’amélioration de la qualité de l’air, remplacer le parc automobile actuel sans repenser en profondeur l’usage de la voiture individuelle serait bien trop long et trop coûteux en énergie et ressources naturelles pour effectivement répondre à l’urgence climatique ! Il est donc à la fois nécessaire et souhaitable pour toutes et tous de diminuer le trafic automobile en proposant un plan de mobilités alternatives véritablement ambitieux, plan qui demeure aujourd’hui cruellement absent des programmes des partis politiques qui soutiennent l’Anneau des Sciences.

Pour Elise Lebreton d’Alternatiba ANV Rhône “Quand la vision de la mobilité à 15 ans pour le Grand Lyon est une nouvelle infrastructure routière, cela démontre un problème de fond sur la compréhension des enjeux environnementaux et sociaux actuels. Les alternatives existent, il est urgent de s’en saisir, et les tentatives pour verdir ce projet ne sauraient masquer l’absence d’un réel projet à la fois écologique et juste !”

Une mobilisation crescendo avec les collectifs locaux

Après la publication de l’étude des impacts et alternatives du projet par Alternatiba ANV Rhône le 21 janvier, le regroupement de collectifs locaux de l’Ouest Lyonnais et d’associations écologistes “ADS Non Merci” maintient la pression : interpellation de Julien Ranc, tête de liste de Gérard Collomb dans l’Ouest, à Tassin-La-Demi-Lune le 28 janvier, organisation de réunions publiques dont une soirée à 180 personnes à Saint-Genis-Laval le 13 février, interpellation directe des têtes de liste de Gérard Collomb aujourd’hui… La mobilisation contre ce projet inutile et imposé ne va cesser de s’amplifier à l’approche des élections.

Notre dossier de presse complet sur l’Anneau des Sciences.

Contact presse :

Valentin Borges Alternatiba/ANV Rhône – 06 86 07 47 09 – valentin.borges@lilo.org
Elise Lebreton Alternatiba/ANV Rhône – 06 04 15 12 47 – elise.lebreton@free.fr

 


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Anneau des Sciences : Impacts et Alternatives

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Faut-il, ou non, construire l’Anneau des sciences, une autoroute urbaine de près de 15 kilomètres? Cette infrastructure routière nouvelle a pour but de boucler le périphérique lyonnais à l’ouest, et son coût varie entre 3,2 et 4 milliards d’euros selon les estimations.

Ce projet, initié dans les années 90 et tombé aux oubliettes depuis, a refait surface à l’occasion d’un débat public entre novembre 2012 et avril 2013. Il clive désormais la campagne électorale des municipales entre Gérard Collomb et son monde du 20ème siècle qui soutiennent coûte que coûte le projet, et les autres listes qui ont plus ou moins pris leurs distances.

Alternatiba ANV Rhône publie une série d’infographies afin de résumer les conséquences écologiques (pollution, émissions de gaz à effet de serre, impacts sur la biodiversité, l’eau, l’étalement urbain…) du projet et les alternatives en transport en commun imaginables.

Le résultat de ce travail d’analyse est sans appel : non seulement l’Anneau des sciences porterait de graves atteintes à l’environnement, mais il serait impossible à financer par le Grand Lyon hormis avec un péage urbain facteur de hausse des inégalités sociales. Face à cela, il est tout à fait possible de proposer aux habitants de la métropole, en particulier dans l’ouest lyonnais, des alternatives viables en transport en commun qui rendent cette nouvelle autoroute inutile.

L’Anneau des sciences n’est pas écologique

Contrairement au périphérique nord et au boulevard Laurent Bonnevay, l’Anneau des sciences devra être en grande partie enterré. Il ne deviendra pas moins nocif pour autant, puisque la pollution qu’il engendre restera la même. Les échangeurs concentreront les gaz d’échappement à certains endroits, comme le fait le tunnel de la Croix-rousse qui enfume quotidiennement l’école Michel-Servet située au-dessus. Si bien que la cour de cette école a dû être fermée à cause d’un taux de pollution dépassant régulièrement les seuils réglementaires.

Or, pas moins d’une dizaine d’établissements scolaires, 1 maison de retraite, 2 cliniques, le site des Hôpitaux sud et l’écoquartier de la Saulaie à Oullins se trouvent à moins de 500m des 7 échangeurs et subiraient alors de plein fouet cette pollution.

Mais cette autoroute affecterait aussi les écosystèmes. Le territoire de l’ouest lyonnais compte en effet un nombre important d’espaces naturels à fort enjeu environnemental et cette biodiversité subit déjà les pressions du trafic, de la spéculation foncière et de l’urbanisation.

La réalisation de l’Anneau des Sciences sur le territoire ne fera qu’augmenter le phénomène, détruisant des habitats écologiques, affectant l’écoulement des eaux souterraines et de plusieurs cours d’eau de surface.

>>>>> Version PDF : Infographies des impacts

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Alors que des alternatives existent !

Tout d’abord, le projet de l’Anneau des sciences souffre d’un défaut de naissance majeur : il fait le tour de la ville, alors que le trafic actuel sur l’autoroute A6/A7 est avant tout local (90%) et donc susceptible d’être reporté vers des mobilités alternatives à la voiture.

Un développement du réseau de transport en commun, de bonnes interconnexions et l’essor du vélo, peuvent donc garantir les besoins en déplacement dans la région lyonnaise tout en requalifiant l’A6-A7 en boulevard urbain. Mais l’ouest Lyonnais est aujourd’hui mal desservi par les transports en commun : avec seulement quelques trams-trains, des cars SNCF et des bus TCL.

Le réseau alternatif mis en avant propose donc la création d’un réseau de lignes fortes (c’est à dire ferrées) maillant finement l’ouest lyonnais avec :

  • L’intégration des projets déjà prévus au SCoT et/ou présentés par le Sytral, comme la nouvelle ligne de Métro E (prolongée jusqu’à Tassin pour la connecter aux 3 branches du réseau ferroviaire, et jusqu’à Craponne).
  • La réouverture de la ligne ferroviaire existante entre Brignais et Givors et une nouvelle ligne de tram entre Brignais et les Hôpitaux Sud ralliant le nouveau terminus du métro B.
  • L’ajout de lignes nouvelles comme un tram en rocade entre Pierre Bénite et le métro D à Gorge-de-Loup ainsi que la transformation de la ligne de bus Leol en tram.
  • Le doublement du tunnel des Deux-Amants et du tunnel TER entre Vaise et Perrache afin de mieux interconnecter le Nord et le Sud de l’agglomération et de créer un “RER à la lyonnaise”.

Le tout forme un réseau dense et cohérent, permettant à tout un chacun de délaisser la voiture au profit des transports en commun.

>>>>> Version PDF : Infographies des alternatives

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Construire la mobilisation citoyenne 

Lecture de rapports d’expertise, étude des documents de planification territoriales, analyse des parts modales, modèles de calculs d’émissions de CO2… Ces infographies sont le résultat d’un travail de plus de 6 mois, porté par un groupe de militant.e.s du collectif Alternatiba ANV Rhône dans une démarche de réappropriation citoyenne de nos politiques de déplacement. Il s’agit d’une réponse à la passivité et au greenwashing des politiques qui, entêtés dans un projet d’aménagement tout routier, n’ont que trop peu étudié et mis en avant les solutions de mobilité alternative.

Ce travail a pour but de nourrir le débat, de sensibiliser les citoyen.nes et de construire la mobilisation locale contre ce projet inutile et imposé. Face à l’urgence climatique c’est bien une autre vision d’aménagement du territoire qui doit être portée par les candidats aux municipales.

>>>>> Dossier de presse

 

Contact presse :

Valentin Borges Alternatiba/ANV Rhône – 06 86 07 47 09 – valentin.borges@lilo.org

Elise Lebreton Alternatiba/ANV Rhône – 06 04 15 12 47 – elise.lebreton@free.fr


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Alerte pollution de l’air : Cordon sanitaire autour de l’école Michel Servet

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Lyon, Mardi 21 janvier 2020

Ce mardi 21 janvier, à l’heure de l’entrée en classes, Alternatiba ANV Rhône entoure l’école Michel Servet d’un cordon sanitaire et lance à deux mois des élections municipales une grande séquence de mobilisation pour interpeller les candidats sur la pollution de l’air et rappeler l’urgence de repenser les mobilités sur la métropole de Lyon.

A 8h30 ce matin, comme dans plusieurs villes de France dans le cadre de la campagne Alternatives Territoriales portée par Alternatiba, ANV-COP21 et le Réseau Action Climat, 23 membres d’Alternatiba/ANV Rhône ont entouré l’école Michel Servet (Lyon 1) d’un cordon sanitaire. Pendant 20 minutes, des masques ont été distribués aux enfants et flyers remis aux passants et parents d’élèves mettant en avant une mobilité douce et un air plus respirable. L’école Michel Servet, située aux abords du Tunnel de la Croix-Rousse et d’un important trafic routier est en effet dans une zone extrêmement polluée de la ville de Lyon, mettant clairement et depuis longtemps en danger les enfants.

Alors que le secteur du transport est le premier émetteur de gaz à effet de serre en France avec 31% des émissions, plus de la moitié de ces émissions sont dues à la voiture individuelle. Enjeu climatique central, les transports sont aussi responsables de la pollution de l’air, véritable problème de santé publique, en particulier pour le public vulnérable que constitue les enfants.


Quel est l’impact de la pollution de l’air sur la Métropole Lyonnaise ?

La pollution de l’air est responsable de 48 000 décès prématurés par an en France. Pour la Métropole de Lyon le coût humain et financier s’élève à 536 décès par an et 1 200 euros par habitant. 93% de la Métropole est exposée à des concentrations annuelles qui dépassent les normes de l’organisation mondiale de la santé pour les particules fine. Les seuils pour les autres polluants comme le dioxyde d’azote et l’ozone ne sont pas non plus respectés. Cette situation est illégale, comme l’a rappelé la justice européenne le 24 octobre 2019 en condamnant la France pour non respect des normes européennes de qualité de l’air, et ce depuis 2010 de manière systématique et répétée dans plusieurs villes ciblées, dont Lyon.

Que font nos élus ?

“Alors que nous savons que la première source de pollution de l’air sont les transports routiers, que font nos élus ? Pas assez, de toute évidence : une Zone à Faible Émission sans ambition, pas de garantie de la poursuite des expériences piétonnes, et certains portent toujours le projet autoroutier de l’Anneau des Sciences qui impactera une dizaine d’école implémentées à côté des échangeurs…” rappelle Maxime Forest porte-parole Alternatiba ANV Rhône.

Les revendications

Pour répondre à ce risque sanitaire et à la crise climatique, il est aujourd’hui urgent de sortir du modèle actuel centré sur la voiture, et de repenser en profondeur notre rapport à la mobilité. Pour cela il est nécessaire de :
– Abandonner définitivement le grand projet inutile de bouclage périphérique ouest (Anneau des Sciences) qui constitue un gouffre financier et une absurdité écologique
– Réviser de la Zone à Faible Émission votée en 2019 en incluant les véhicules particuliers, les poids lourds et les utilitaires pour fixer un cap de sortie des véhicules polluants en priorisant les véhicules diesel d’ici 2025 puis les véhicules essences d’ici 2028
– Maintenir l’expérimentation d’une journée sans voiture par mois dans le centre de Lyon et étendre la piétonnisation aux autres centres-villes de la métropole
– Mise en place du grand plan vélo “Une métropole cyclable pour toutes et tous” proposé par les associations lyonnaises

Prochains rendez-vous à Lyon

Cette action lance une séquence de mobilisation climat portée par une dizaine d’organisations et collectifs lyonnais jusqu’aux élections municipales. Les candidats sont tous appelés à se saisir de l’enjeu crucial de la mobilité et de la pollution de l’air dans un contexte de danger sanitaire avéré et d’urgence climatique.
– Mardi 21 janvier au soir : les parents d’élèves sont conviés à une réunion publique de mobilisation “Parents : Agissez contre la Pollution de l’air” organisée par Greenpeace Lyon
– Jeudi 23 janvier : publication d’un dossier d’analyse des impacts et des alternatives à l’Anneau des Sciences réalisé par Alternatiba ANV Rhône
– Jeudi 13 février : Conférence sur l’Anneau des Sciences dans l’Ouest Lyonnais par les collectifs membres d’ADS Non Merci
Une série d’actions à venir sur la pollution de l’air et l’Anneau des Sciences jusqu’aux élections

Une mobilisation nationale

De nombreuses agglomérations sont dans le rouge selon le classement des 12 agglomérations de France sur les transports publié ce 11 décembre par le Réseau Action Climat, Greenpeace et UNICEF. Avec le soutien d’Alternatiba et ANV-COP21, de multiples mobilisations ont été organisées partout en France ce mardi 21 janvier pour promouvoir les mobilités alternatives et diminuer la place des véhicules polluants.