Les habitants brûlent leurs factures et demandent des réponses publiques à la hauteur de la situation de précarité énergétique des familles. crédit photo : Frédéric Lacrabère
Vendredi 31 mars, date qui signe la fin de la trêve hivernale, cinquante locataires se donnent rendez-vous à 13h45 au quartier Jacques Monod à Villeurbanne. Ils sont rejoints par des habitants de Baratin, Frappaz, et République de Villeurbanne et des activistes de d’Alternatiba ANV Rhône et de Dernière Rénovation unis face à la flambée des coûts de l’énergie. Des habitants viennent à tour de rôle prendre la parole et brûler leurs factures de chauffage qu’ils ont vu exploser ces derniers mois. Banderoles et pancartes à la main, ils vont ensuite interpeller Anne Brugnera, députée REN du Rhône, à sa permanence pour demander des mesures plus fortes du gouvernement pour protéger les locataires.
En 2021 déjà, 1 ménage français sur 4 confiait avoir des difficultés à régler les factures de gaz et d’électricité, selon l’ONPE. Aujourd’hui, avec l’augmentation des coûts de l’énergie, la précarité énergétique explose. Le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement ne s’applique pas dans les faits pour les familles habitant les HLM en chauffage collectif. À Baratin par exemple, Boussife Sifi, éboueur, et Martine Altobelli, retraitée, ont vu du jour au lendemain leurs charges de chauffage augmenter de près de 50%, comme tous les habitants du quartier.
“J’ai été choquée par l’augmentation de janvier 2023. 50% sur les charges de chauffage. 169€ sur l’année. Je touche une petite retraite, j’ai travaillé 43 ans et aujourd’hui, je dois compter les centimes”. Martine, membre du syndicat de locataires.
Boussife
Binta
Martine
Montant des charges de chauffage en 2022
703,80€
602,16€
359,76€
Montant des charges de chauffage en 2023
1035,34€
885,24€
528,84€
Montant d’augmentation sur un an
331,44€
283,08€
169,08€
Pourcentage d’augmentation
47%
47%
47%
Tableau des coûts des charges 2023 à Baratin comparé à celle de 2022
Les habitants mobilisés demandent au gouvernement de mettre en place une application stricte du bouclier tarifaire pour tous les bailleurs sociaux en France. “Actuellement les bailleurs récupèrent l’argent et ils augmentent quand-même les charges, on reçoit des augmentations de 50% ! Tout ça pour avoir des coupures de chauffage toutes les semaines, on a jamais payé autant et on n’a jamais eu aussi froid chez nous !” Marie, membre du syndicat de locataires.
Cette action s’inscrit dans une mobilisation nationale des locataires. Depuis plusieurs semaines déjà, les habitants du privé et des HLM ont décidé de s’unir dans toute la France pour obtenir des mesures concrètes face à la précarisation énergétique. Les Villeurbannais ont lancé, avec des locataires de Marseille, Grenoble, Seine-Saint-Denis ou encore Strasbourg, un appel national des locataires contre la hausse des charges. Plusieurs actions ont déjà eu lieu depuis le début du mois de mars, notamment à Marseille et Saint-Denis.
Pour Alternatiba ANV Rhône, les élu.es doivent voter un projet ambitieux pour la Presqu’Île et sortir enfin du tout-voiture !
Ce 22 mars 2023, des activistes d’Alternatiba ANV Rhône ont investi larue Victor Hugo pour simuler des travaux routiers. Ils entendent dénoncer des discours dépassés sur la place de la voiture en ville, à quelques jours d’un vote décisif pour l’avenir de la Presqu’Île. A travers leur mobilisation, les militant.es rappellent les impacts sanitaires de la logique du tout-automobile et mettent en avant les bénéfices à tirer d’un projet ambitieux de piétonisation du centre-ville.
Photo : Marika Staub
Alors qu’un vote doit se tenir lors du Conseil Métropolitain du 27 mars prochain pour déterminer l’avenir de la Presqu’île, Alternatiba ANV Rhône appelle les élu.es à se positionner pour un projet véritablement ambitieux sur la Presqu’Île. Pour l’association, il est urgent de se saisir véritablement du projet : “En Presqu’Île, 40% de l’espace affecté aux déplacements est réservé à la voiture, alors que celle-ci ne représente que 15% des déplacements, rappelle Charles de Lacombe, porte-parole du collectif. Cela pose un réel problème d’accessibilité au centre-ville et souligne le besoin de rééquilibrer le partage de l’espace public en faveur des mobilités douces.”
Surtout, une politique réellement ambitieuse de réduction de la place de la voiture (au profit des transports collectifs, marche et vélo) pourrait avoir de nombreux bénéfices pour la qualité de vie des habitants.Pour Charles de Lacombe, “un projet ambitieux de piétonisation permettrait de réduire largement la pollution atmosphérique1 et sonore dans la Presqu’île, mais aussi de végétaliser un environnement encore trop minéral et inadapté au réchauffement climatique2.”. Alternatiba ANV Rhône estime ainsi que le projet en l’état est encore trop timide. Selon l’association, il faut a minima créer une Zone à Trafic Limité sur l’ensemble de la Presqu’Île, de la Confluence à la Croix-Rousse, et une armature piétonne continue et cohérente du Nord au Sud.
Via la mise en scène d’un simulacre de travaux, l’association entend démontrer l’absurdité de certains discours hostiles à la piétonisation : “les projets de réduction de la place de la voiture se heurtent toujours à une certaine opposition, commente Charles de Lacombe. Pourtant, une fois aboutis, personne ne souhaite revenir dessus ! Beaucoup de commerçants croient encore au dogme du no parking no business, mais on voit en réalité que la piétonisation leur profite largement.3” Et de conclure : “Quand on pense au Lyon des années 60, on se dit qu’on a déjà fait un peu de chemin. D’autres villes sont allées beaucoup plus loin, c’est bien la preuve que c’est possible. C’est le sens de l’histoire !”
1 Selon Atmo, la piétonisation de la Presqu’Île permettrait de réduire la pollution autour des axes routiers les plus fréquentés jusqu’à 20 µg/m3 pour le NO2
2 L’OMS recommande une moyenne de 10m² d’espaces verts de proximité par habitant
Nous publions ici le communiqué de presse du recours en justice porté par le collectif des parents d’élèves de Michel Servet, Greenpeace Lyon et le collectif La rue est à nous dont Alternatiba Rhône est membre.
En octobre 2020, un collectif de parents d’élèves de l’école Michel Servet et l’association Greenpeace France ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon contre l’inaction de la ville, de la métropole et de l’État concernant la pollution de l’air à laquelle sont exposés les élèves de cette école, située à côté du tunnel de la Croix Rousse.
Après plus de 2 années d’instruction, une audience aura lieu vendredi 3 février.
Dix-huit enfants scolarisés dans cette école, leurs parents, et l’association Greenpeace France, assistés par Maître François Lafforgue, feront valoir leur droit à une indemnisation du fait de l’exposition des enfants à la pollution de l’air et des contraintes qui leur sont imposées à cause du trafic routier.
vendredi 3 février, à 9h30
tribunal administratif de Lyon (salle n°6), 184 Rue Duguesclin, 69003 Lyon
Avec les associations locales engagées au sein du collectif La Rue est à Nous Lyon, un rassemblement sera organisé devant le tribunal administratif à 9 heures, pour rappeler l’importance accordée à cette affaire et à ces enjeux par les représentants locaux de la société civile.
“Pendant des années, la préservation du trafic routier a ainsi primé sur le bien-être des enfants, les autorités ayant par exemple décidé de fermer la cour de l’école la plus proche du tunnel de la Croix rousse, plutôt que d’agir sur la cause du problème”, rappelle Renaud Pierre, représentant des parents d’élèves de l’école Michel Servet.
Cette procédure s’inscrit dans un contexte judiciaire où l’Etat accumule les condamnations par la justice aux niveaux français et européens. Les collectivités territoriales ont elles aussi un rôle important à jouer dans la lutte contre la pollution de l’air et en particulier pour protéger les publics les plus sensibles, dont les enfants font partie, et pour sortir nos agglomérations de la dépendance aux carburants fossiles et de la logique du tout-voiture.
Les parents d’élèves demandent aujourd’hui une réparation de leur préjudice moral, du fait de l’angoisse générée par la dégradation de la qualité de l’air respirée par leurs enfants. Ils sollicitent aussi la reconnaissance par la justice du préjudice dans les conditions d’existence des enfants (du fait de la pollution occasionnée par l’insuffisance des mesures prises par les autorités et aussi du fait des désagréments causés par ces mesures) et son indemnisation . Cela constituerait une première jurisprudence dans ce domaine.
Les requérants demandent également au tribunal de prononcer contre les autorités publiques une injonction de mesures utiles pour réduire le trafic routier aux abords de l’école et limiter la pollution à laquelle elle est exposée. Ils produisent à l’appui de leurs demandes une étude sur la possible réaffectation du tunnel de la Croix Rousse. L’étude démontre que des mesures pérennes de restriction de l’accès au tunnel pourraient être bénéfiques et envisageables, sous réserve évidemment de mesures d’accompagnement ; cela suppose notamment d’améliorer et de renforcer l’offre de transports en commun. Face à l’exposition d’une population vulnérable à cette pollution de l’air, des mesures ponctuelles pourraient également être prises telles l’interdiction de la circulation dans le tunnel aux véhicules particuliers en cas de pic de pollution.
Face aux manquements des autorités publiques, Greenpeace France a installé des capteurs à l’intérieur de l’école pendant plusieurs semaines en 2022. Ces derniers ont montré que la norme OMS en termes de concentrations moyennes journalières en NO2 (dioxydes d’azote) y est dépassée. À l’extérieur de l’école, la station de mesure officielle, qui jouxte la cour condamnée de l’école, témoigne de dépassements de la norme OMS journalière, mais aussi de la norme européenne annuelle.
Contacts presse :
Renaud Pierre, représentant des parents d’élève de l’école Michel Servet : 06 69 01 04 12
Adrian Saint-Pol représentant du groupe local de Greenpeace Lyon : 06 05 42 67 50
Clément Drognat Landré représentant du collectif La Rue est à Nous Lyon : 07 86 33 37 16
Charles de Lacombe, militant pour le climat et la justice sociale, décrocheur de portrait présidentiel, a été relaxé ce mercredi 6 juillet 2022 par la cour d’appel de Lyon. C’est la troisième relaxe en appel pour un décrocheur de portrait d’Emmanuel Macron, après celle de Gaspard Fontaine à Amiens en janvier et celle des 8 décrocheurs de Gironde en avril. Le nouveau gouvernement nommé ce lundi ne laisse pas de place au doute : ce quinquennat sera la continuité du premier, un sabotage climatique et social. Le signal envoyé par la cour d’appel de Lyon est donc fort et confirme une nouvelle fois la légitimité des critiques sur la politique d’Emmanuel Macron faites par les activistes non violents du mouvement ANV-COP21.
Le procès
Le 8 juin dernier, Charles de Lacombe avait comparu devant la cour d’appel de Lyon pour avoir décroché et « détourné de sa fonction principale » le portrait du président, il y a près de trois ans, à la mairie de Villeurbanne. Il était défendu par Louise Beriot, du cabinet Pisan Avocats. Le procureur avait requis la confirmation de la peine prononcée en première instance, soit une amende avec sursis de 500€.
« Trois ans après les faits, la cour d’appel de Lyon a tranché : en décrochant le portrait d’Emmanuel Macron du mur d’une mairie, je ne l’ai pas détourné de sa fonction. Dénoncer le sabotage et les mensonges face à l’urgence sociale et climatique est légitime ! »
Charles de Lacombe, à l’annonce de sa relaxe
Son procès s’inscrit au cœur d’une longue série : sur tout le territoire, 56 procès ont eu ou vont avoir lieu. Fait notable, ces procès ont conduit à plusieurs décisions de relaxe, par exemple à Lyon en première instance en septembre 2019 et plus récemment à Toulouse, en avril 2022 après que la cour de cassation ait cassé la condamnation du tribunal de Bordeaux, reconnaissant que le décrochage du portrait d’Emmanuel Macron pour dénoncer son inaction est suffisamment légitime.
La campagne « Décrochons Macron » du mouvement ANV-COP21 vise à dénoncer le sabotage climatique et social d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. L’objectif de cette campagne : réquisitionner partout les portraits du président présents dans les mairies pour laisser symboliquement des murs aussi vides que sa politique climatique et sociale.
Erreur sur la personne appelée à la barre : le procès des députés sortants
Des militants et citoyens s’étaient rassemblés le mercredi 8 juin à 12h30 devant la cour d’appel de Lyon pour soutenir Charles, militant climat de 28 ans, avant son entrée dans le tribunal. Plusieurs soutiens et personnalités ont été invités à prendre la parole, introduits par Tatiana Guille, 21 ans et porte-parole Alternatiba ANV Rhône. Parmi eux, Charlotte Brasse de Notre Affaire à Tous Lyon et William Aucant, l’un des 150 de la Convention Citoyenne pour le Climat.
En cette période électorale, juste avant le premier tour des législatives, le collectif Alternatiba ANV Rhône avait décidé de détourner ce procès et de dresser le bilan des 14 députés sortants du Rhône afin de pointer les coupables du sabotage climatique et social de ces cinq dernières années.
Dans une mise en scène, les citoyens ont été appelés à faire le procès de ces députés en rappelant quelles lois ils ont votées : ratification du CETA, recul sur l’interdiction du glyphosate et des néonicotinoïdes, approbation de lois liberticides comme la loi sécurité globale ou antiterrorisme, diminution des APL, saccage du travail de la Convention Citoyenne pour le Climat, soutien assumé à Amazon… La liste est longue tant le précédent quinquennat a été climaticide et antisocial !
Le message : nous sommes là, nous vous observons et nous ne vous lâcherons pas ! Vous êtes responsables des lois climaticides et antisociales qui sont votées à l’Assemblée.
Un nouveau gouvernement mais une ligne politique inchangée : stop au sabotage climatique et social !
Cette nouvelle relaxe légitime les actions menées par les militants climat pour dénoncer le sabotage climatique et social des responsables politiques. Au lendemain de la nomination d’un gouvernement, avec notamment un ministre de l’écologie incompétent et ayant voté pour les néonicotinoïdes, le collectif Alternatiba ANV Rhône appelle à poursuivre la mobilisation face à nos décideurs qui restent sourds à l’urgence climatique et sociale.
Nous ne pouvons pas perdre cinq années de plus, la mobilisation citoyenne doit être une vraie force d’opposition et forcer le gouvernement à se mettre en action pour plus de justice sociale et climatique.
Ce jeudi 23 juin 2022, une vingtaine de militant·e·s des organisations Alternativa ANV Rhône, du collectif Plein La Vue et de Resistance à l’Agression Publicitaire Lyon ont simulé le démantèlement de plusieurs écrans vidéos publicitaires géants présents sur la Métropole de Lyon. Cette action avait pour but d’interpeller les conseiller·e·s métropolitain·e·s du Grand Lyon à quelques jours d’un vote stratégique sur le devenir du projet de Règlement Local de Publicité intercommunal. Les militant·e·s rappellent à travers leur mobilisation l’importance pour l’environnement de ce futur règlement de publicité ainsi que la responsabilité des élu·e·s locaux·ales face à l’enjeu des abus publicitaires.
Bientôt démantelés : L’extinction et le recouvrement de quatre écrans vidéos publicitaires géants ce jeudi matin sur les communes d’Ecully, Limonest, Dardilly et Rillieux-La-Pape donnent un avant-gout de l’amélioration, pour le quotidien des grand·e·s lyonnais·e·s et l’environnement, que pourrait apporter le futur Règlement Local de Publicité intercommunal s’il parvient à interdire ce type de dispositif.
Tatiana Guille, membre d’Alternatiba ANV Rhône rappelle que « l’industrie publicitaire agit à rebours complet des besoins vitaux de sobriété et d’évolution de nos pratiques de consommation. Cette industrie avance chaque jour plus loin dans son entreprise de matraquage de la population avec des dispositifs tels que les écrans vidéos publicitaires. Ces écrans lui permettent de diffuser toujours plus d’appels à la surconsommation et cela avec des techniques de plus en plus invasives et agressives via des dispositifs toujours plus polluants. La normalisation de ces écrans publicitaires est une ligne rouge majeure à ne pas franchir. Le démantèlement de ceux existants est une nécessité ».
A ce sujet, le Conseil de la Métropole se réunit lundi 27 juin 2022 afin de voter l’arrêt du projet de Règlement Local de Publicité intercommunal. Ce document dont l’élaboration a débuté en 2017 avait déjà été soumis à une première validation du conseil métropolitain en décembre 2021. Il prévoit notamment d’interdire les supports comme les écrans vidéo publicitaires ou encore les bâches géantes publicitaires sur façades. Ce projet de règlement doit maintenant être voté à la majorité qualifiée des deux tiers du conseil de la Métropole pour aller plus loin et devenir, s’il est validé par les élu·e·s, opposable aux afficheurs dans quelques mois.
Pour Louis Coulombel, membre de Résistance à l’Agression Publicitaire « cette situation inédite appelle les élus de la majorité et de l’opposition à sortir des logiques partisanes car leur décision aura des conséquences concrètes sur les habitants et le territoire. Il est urgent que nos représentants se positionnent sur ce sujet en ayant en tête les problématiques environnementales graves qu’implique la publicité omniprésente dans nos vies. Ils doivent également se préoccuper en priorité des demandes et besoins de protection que la population exprime depuis plusieurs années. Trop longtemps, le sujet de la publicité dans l’espace public a été traité directement entre les décideurs et les seuls professionnels de l’affichage qui bénéficient d’une puissance de lobbying très importante ».
Anthony Geoffroy, du collectif Plein La Vue précise le message que les militant·e·s engagé·e·s ce jour souhaitent passer aux élu·e·s de la Métropole : « Nous appelons tous les conseillers à soutenir le projet de règlement de publicité proposé par l’exécutif métropolitain. Nous encourageons les groupes comme ceux de M. Kimelfeld qui ont montré de réelles préoccupations, à prendre parti franchement pour les mesures de protection prévues par ce projet et donc de l’approuver comme l’a annoncé récemment le groupe Synergies de M. Grivel. Au contraire, nous dénonçons d’ores et déjà les postures irresponsables d’élus davantage préoccupés par les intérêts particuliers de quelques entreprises que par le devenir des habitants du Grand Lyon. M. Philippe Cochet en fait l’effrayante démonstration depuis plusieurs mois en se transformant en porte-voix du lobby publicitaire à la moindre occasion ».
Les militant·e·s engagé·e·s ce jour seront très attentifs·ves à la tenue des débats et aux votes qui seront exprimés sur le Règlement Local de Publicité intercommunal lors du Conseil de la Métropole de Lyon du 27 juin prochain. Ils et elles soutiennent cette première version du Règlement Local de Publicité, bien qu’il reste nécessaire d’aller plus loin sur certains points tels que la lutte contre l’invasion publicitaire des vitrines commerciales.
Faisons ensemble le procès du sabotage climatique et social des 14 députés du Rhône !
Le 8 juin Charles de Lacombe sera jugé en appel pour avoir dénoncé le sabotage climatique et social d’Emmanuel Macron et du gouvernement en décrochant un portrait présidentiel. En cette période électorale, Alternatiba ANV Rhône appelle plutôt à la barre les 14 députés sortants du Rhône. D’ici au 8 juin, nous publierons deux “portraits” de députés sortants par jour. Leurs positionnements à l’assemblée sur les enjeux sociaux et environnementaux seront ainsi portés à l’attention du public [1]. Aujourd’hui, ce sont Thomas Rudigoz (Renaissance) et Hubert Julien-Laferrière (NUPES) qui sont appelés à la barre !
Crédit : Basile Mesre Barjon
Le 24 Mai 2019, Lyon, Charles de Lacombe, militant du collectif Alternatiba ANV Rhône, participait à une action de désobéissance civile dans le cadre de la campagne #DécrochonsMacron. Partout dans l’hexagone plus de 151 portraits présidentiels ont été décrochés dans les mairies. L’objectif : dénoncer le sabotage climatique et social d’Emmanuel Macron et du gouvernement.
Le 1er mars 2021, le tribunal judiciaire de Lyon condamnait Charles à 500€ d’amende avec sursis pour détournement de bien public. À contresens de l’histoire, le juge n’a pas reconnu la légitimité de cette action, le mouvement climat de Lyon a donc choisi de faire appel.
Charles sera ainsi à nouveau jugé en appel le 8 juin pour avoir « détourné de sa fonction principale le portrait du président ».
Un nouveau quinquennat sous le signe du sabotage climatique et social ?
Emmanuel Macron, réélu par défaut en barrage au fascisme, porte de nouveau un programme foncièrement climaticide et antisocial. Notre mouvement ne peut pas se résigner à voir la “planification écologique” mise en œuvre par trois ministres libérales complètement déconnectées de l’urgence climatique et de la société civile. D’Amélie de Montchalin, qui ne regrette pas son vote pro-glyphosate à Agnès Pannier-Runacher qui, pour illustrer “l’écologie des solutions”, invite à limiter l’envoi de mail avec pièce jointe, le niveau d’incompétence affiché par ce nouveau gouvernement est stratosphérique. Sur les questions sociales, la liste serait trop longue – la position affirmée d’Élisabeth Borne sur le conditionnement du RSA à des travaux d’intérêt général en dit déjà suffisamment.
Les 14 députés du Rhône sont appelés à la barre !
Il est donc crucial de choisir avec soin les députés qui seront élus lors des législatives, ce seront eux qui voteront les lois portées à l’assemblée par le gouvernement.
Notre collectif, durant ces cinq dernières années, a porté de nombreuses luttes sociales et climatiques. Ainsi, d’ici au 8 juin, nous publierons les portraits de députés sortants, deux chaque jour, expliquant leurs engagements, leur déni et leur culpabilité sur ces deux axes cruciaux.
De la ratification du CETA à la reculade sur l’interdiction du glyphosate ou des néonicotinoïdes, en passant par l’approbation des lois liberticides comme la loi sécurité globale, la diminution des APL, sans oublier le saccage du travail de la Convention citoyenne pour le climat, nous avons fort à dire !
Nous commençons ce portfolio aujourd’hui avec Thomas Rudigoz (Renaissance) et Hubert Julien-Laferrière (NUPES), députés sortants de la première et de la seconde circonscription du Rhône. Les deux premiers portraits sont à retrouver sur notre site web en suivant ce lien.
Rendez-vous le 8 juin à 12h devant la cour d’appel !
Dès 12h devant la cour d’appel de Lyon, une manifestation de soutien à Charles aura lieu avec notamment une prise de parole de William Aucant, l’un des 150 citoyens tirés au sort pour participer à la Convention Citoyenne pour le Climat.
A partir de 13h20, nous dresserons le bilan des 14 députés sortants du Rhône ! Nous remettrons à ce moment là l’ensemble des portraits publiés jusqu’au jour du procès.
[1] : Il est important de savoir que la très grande majorité des scrutins à l’assemblée sont réalisés à main levée sans aucune possibilité pour la société civile de connaître la position de leurs députés. Ce manque de transparence est lamentable et permet aux députés de ne pas être inquiétés même pour des prises de positions qui peuvent aller à l’encontre du bon sens. L’ensemble des portraits présentés dans le cadre de ce portfolio ne représente donc qu’une très faible facette du sabotage social et climatique qu’a pu effectuer le gouvernement et sa majorité pendant 5 ans.
Communiqué des associations organisatrices locales – Lyon, le 31 mars 2022
À la veille de l’élection présidentielle, nous, associations, collectifs, syndicats et citoyenn·e·s issues des mouvements sociaux, féministes, antifascistes et écologistes, appelons à un rassemblement massif, festif et apartisan pour préparer le monde d’après, le 9 Avril à 14h Place Jean Macé – Lyon .
Ce mois d’avril marquera la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron et le lancement de l’élection présidentielle, suivie de près par les législatives. Le bilan de ce mandat est celui d’un exécutif incarnant un néolibéralisme effréné à l’écart de nos réalités, jugé coupable d’inaction climatique, responsable de régressions sociales, d’une explosion des inégalités, de discriminations et formes de répression d’État, ainsi que d’une montée en force des idées réactionnaires et d’extrême droite.
Nous, associations, syndicats, et citoyen·ne·s, de sensibilités diverses mais unanimes quant au rejet d’un tel avenir, appelons à l’union pour bâtir dès demain une société plus équitable, respectueuse de l’ensemble des citoyen·ne·s, de l’environnement et des animaux, afin que chacun·e puisse vivre décemment et sans hypothéquer l’avenir des générations futures.
Nous luttons pour un changement radical de nos modes de production et de consommation, ainsi que pour une transition écologique et solidaire qui ne peut se faire sans prendre en considération la situation de toutes les personnes précarisées et des premier·e·s impacté·e·s par le dérèglement climatique.
Nous rejetons toutes les inégalités, discriminations et rapports de domination qui continuent de diviser notre société. La souveraineté du peuple, fondement de la démocratie, doit retrouver sa force et sa légitimité à travers une réforme en profondeur de nos institutions.
Par les urnes, dans la rue ou en soutenant les personnes en résistance œuvrant pour ce projet de société que nous portons et partageons, nous maintiendrons la pression et continuerons à faire entendre nos voix, quel·le que soit le ou la prochain·e locataire de l’Élysée.
RDV le 9 avril à Lyon, à 14h Place Jean Macé pour le Climat, la Justice Sociale et un renouveau Démocratique.
À la veille du lancement de la séquence électorale, nous appuyons le caractère apartisan de cette mobilisation, nous nous désolidarisons de toute forme de récupération politique et demandons aux représentant·e·s et militant·e·s de partis politiques de ne pas arborer leurs couleurs, quelle qu’en soit la représentation (logos, drapeaux, t-shirts, banderoles ou autres)
Liste des premières organisations signataires locales : Alternatiba ANV Rhône, Attac Rhône, Assemblée des Gilets Jaunes – Lyon et Environs, Extinction Rebellion Lyon, Greenpeace – Groupe Local de Lyon, L214 Lyon, Lyon Insurrection, Notre Affaire à Tous – Lyon, Nous Toutes Rhône, Oxfam – Groupe Local de Lyon, Collectif Plus Jamais Ça ! Rhône, Youth For Climate Lyon, Zéro Déchet Lyon
Cet été 2017, le Tour vélo organisé par Alternatiba Rhône a parcouru 700km en Rhône-Alpes pour relier et mettre en lumière des dizaines de “porteurs de solutions” qui s’activent pour construire un monde plus écologique, solidaire et sobre en énergie. Réduire sa dépendance aux énergies fossiles et épargner le climat, c’est possible ! Et surtout, c’est aussi créer plus de liens, de convivialité et d’envie d’agir. A chaque étape, les journalistes étaient au rendez-vous pour témoigner de l’importance de la transition énergétique face au dérèglement climatique.
**** REVUE DE PRESSE ****
RADIO – En DIRECT du studio de Radio Dragon, le 25/07 à Mens
4 cyclistes partagent leurs impressions au lendemain de l’étape la plus difficile (Col de Menée, là-haut dans la montagne du Trièves !) et à la veille de l’arrivée du Tour à son étape finale : Grenoble.
>> Ecouter l’émission : on y parle aussi de l’inspirante visite à Terre vivante le matin même, de la fête d’étape de Mens, de la dynamique Alternatiba et de ses modes d’actions, du Camp Climat à venir en août…
1 & 2 juillet – Près de 10000 personnes à Saint-Maurice-sur-Dargoire pour dire “Non à l’A45” et “oui aux alternatives de mobilité” !
Le 1er juillet, c’était aussi le TOP DEPART du Tour Vélo à Energie Positive, qui a participé à une grande Vélorution de plus de 4h pour rejoindre Saint-Maurice-sur-Dargoire (depuis Vaulx-en-Velin et Lyon en passant par Oullins, etc.).
>> Voir l’article paru dans Le Progrès (abonnés) Pour sa deuxième étape, le Tour vélo à énergie positive est rentré dans le vif du sujet. Après Saint-Maurice-sur-Dargoire, le Tour Vélo à énergie positive s’est posé à Yzeron pour sa deuxième étape des quinze prévues en Rhône-Alpes. Préparée depuis de longues semaines par les Ginkgos villageois yzeronnais et des acteurs locaux de la transition énergétique, cette étape, malgré sa programmation en semaine, a démontré l’intensité de la mobilisation des Monts du Lyonnais, dans un ensemble d’actions pertinentes.
C’était d’ailleurs ce thème de « l’Ouest lyonnais en transition-Ensemble, mettons nos idées en action », qui avait été retenu pour le ciné-forum citoyen du soir. Et c’est bien l’esprit de cette édition 2017, de franchir le stade des idées déclenchées par l’agenda 21, pour aller vers les actions concrètes, fussent-elles partiellement abouties. Une chaufferie, une éolienne et un projet solaire expliqués Pour preuve, la balade sur les énergies renouvelables qui, en l’espace d’une heure, a permis de montrer tour à tour sur la commune, la chaufferie bois, une éolienne, une smart Flower (générateur photovoltaïque intelligent) et le projet solaire citoyen Ecival. La maturité des nombreux débats, organisés (chauffage, rénovation de l’habitat, défi énergétique familial, circuits alimentaires courts) ou spontanés, qui ont émaillé l’événement, témoignent d’une sensibilité territoriale particulièrement sensible aux alternatives énergétiques. Toutes ces bonnes pratiques, que les membres “cyclistes” d’Alternatiba ont pris soin de capitaliser durant cette étape yzeronnaise. Elle fera l’objet d’une consolidation finale au terme des 15 étapes. Une restitution, sous forme d’un plan d’actions territorial, sera organisée le 12 octobre prochain sur la commune. Est-il besoin de préciser que l’ambiance studieuse a su ensuite, être festive. Un territoire à énergie positive c’est quoi ? Un territoire à énergie positive poursuit l’objectif de réduire au maximum ses possibilités, ses propres besoins énergétiques, et de mettre en place des énergies renouvelables de substitution produites localement.
“Modes doux – Le Tour vélo à énergie positive fait étape à Yzeron ce mardi “
>> Voir l’article paru dans Le Progrès (édition abonnés)
Initié par le collectif Alternatiba, le Tour vélo à énergie positive fera étape au complexe sportif du Ronzey ce mardi. 40 bénévoles locaux se sont réunis pour organiser une belle journée festive de rencontres, découvertes et partage autour de la problématique de la transition énergétique. De 16 à 22 heures, un village des alternatives accueillera les visiteurs, proposant des stands animés, des ateliers, une balade énergétique, une initiation au vélo électrique, de la musique, de la détente, etc.
De 17 h 30 à 20 h 30, se tiendront des tables rondes animées pour parler compost, achats groupés, énergies renouvelables, production bio, consommation locale, économie d’énergie, habitat partagé, zéro déchet, permaculture, rénovation de l’habitat, covoiturage, recyclerie, achats groupés, etc.
De 20 h 30 à 22 h 30, une séquence de ciné-débat-conférences fera intervenir des spécialistes de la transition énergétique (représentants de la CCVL et du SOL, le scénario Négawatt, Methamoly, Cevival, Coopawatt, Alternatiba).
Pour se divertir, le groupe pop-rock Osmoz de Pomeys donnera un concert à partir de 21 heures.
Etape de Saint-Etienne, 5 & 6 juillet
>> Passage au JT de TL7 (à venir : fichier vidéo – récupération en cours)
Rendez-vous ce dimanche pour voir défiler le cortège. Ce festival itinérant de la transition énergétique sillonnera les routes du Rhône, de la Loire, de l’Ardèche, de la Drôme et de l’Isère. Son objectif ? Renforcer la transition énergétique et citoyenne. Avec ses quinze étapes à vélo, ponctuées de fêtes à énergie positive, ce Tour, initié par le collectif citoyen Alternatiba Rhône, vise à rassembler un large public autour des enjeux locaux de transition énergétique, afin de renforcer les initiatives locales et de construire la suite ensemble pour adapter nos lieux de vie face au défi climatique. Six associations centrées sur l’énergie renouvelable De nombreuses solutions locales se développent dans chaque territoire : elles ne demandent qu’à être soutenues, renforcées et reliées pour changer d’échelle. À chaque fête d’étape, caméra et micro en main, l’équipe du Tour vélo s’attachera à mettre en lumière celles et ceux qui ouvrent la voie. Une campagne de financement participatif est en cours pour soutenir ces mobilisations citoyennes.
Ainsi, à Pélussin ce ne sont pas moins de six associations qui seront présentes dès 10 heures sur la place des Croix. Parmi elles, la Centrale villageoise des Haies (production citoyenne d’électricité photovoltaïque) ; les Ailes de Taillard, production citoyenne d’énergie éolienne ; la Monnaie locale du Pilat en devenir Le Babet ; la Pie du Pilat, magasin citoyen ; Vent de Bio qui porte le projet de la foire Bio et enfin, le collectif Demain AdVienne présentera ses fours solaires. Au programme : > 11 heures : animation théâtrale sur la place du marché. > 12 h 30 à 14 heures : repas au Moulinage des Rivières ouvert à tous. > 14 heures à 17 h 30 : visite de la chaufferie bois et matériauthèque de la maison du Parc, et peut-être la visite d’une maison ancienne réhabilitée aux normes énergie renouvelable. > 18 heures à 19 h 30 : forum citoyen à la salle des fêtes. Toutes ces activités et animations sont ouvertes à tous.
“Thierry Lhuilier, vice-président au développement durable de l’Agglo, vient à la rencontre d’Alternatiba lors de son passage à Montélimar”
Parfois, quand on décide de faire bouger les choses de son côté, on peut se sentir un peu seul et la motivation en prend un coup. Pourtant, il existe de plus en plus d’initiatives collectives qui souhaitent regrouper les gens pour créer une vraie dynamique du changement, partager les bonnes pratiques, aider les individus à avancer sur la route du changement et surtout, à donner de la visibilité à cette tendance de plus en plus nette !
C’est le cas d’Alternatiba, “mouvement citoyen pour le climat et la justice sociale”. Né à Bayonne en 2013, il s’est fondé sur deux constats :
D’une part, le réchauffement climatique s’accélère, touche les populations les plus pauvres de la planète et menace à moyen-terme les conditions de vie sur Terre. C’est maintenant qu’il faut agir pour éviter d’atteindre des seuils d’emballement climatique inarrêtables.
D’autre part, des solutions existent et sont à portée de mains. Alternatiba fait la promotion des alternatives pour engager ici et maintenant la transition écologique et sociale tout en dénonçant les fausses solutions et en luttant contre les projets climaticides.
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“Alternatiba, le « Tour vélo à énergie positive », passera par Montélimar le 17 et le 18 juillet”
RADIO : Interview sur le lieu de la Fête d’étape du Tour vélo à Montélimar par Radio M
Extrait : Vous avez peut être aperçu le convoi de vélos et de tee shirts verts hier soir, arriver à Montélimar? C’est le Tour à vélo à énergie positive organisé par Alternatiba Rhône.
>> Voir l’article (le fichier son sera mis en ligne mi-août, en cours de récupération)
Etape de Crest et Saillans
“Le Tour vélo à énergie positive est passé par Saillans”
>> Article paru dans Le Dauphiné (un pdf va être ajouté pour les non abonnés)
Etape de Mens, les 24 & 25 juillet
RADIO – En DIRECT du studio de Radio Dragon, le 25/07 à Mens
4 cyclistes partagent leurs impressions au lendemain du franchissement du Col de Menée (là-haut dans la montagne du Trièves !) et à la veille de l’arrivée du Tour à son étape finale : Grenoble.
>> Ecouter l’émission : on y parle aussi de de la fête d’étape de Mens qui allait débuter, de l’inspirante visite à Terre Vivante, d’Alternatiba et ses projets, etc.
“Avant Grenoble, le Tour vélo à énergie positive fait halte à Mens pour deux jours de festivités”