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[Tribune] Pour une piétonisation ambitieuse dans la Métropole

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20 structures signent un appel pour des politiques plus ambitieuses de réduction de la place de la voiture en Presqu'Île et dans le reste de la Métropole.

20 structures signent un appel pour des politiques plus ambitieuses de réduction de la place de la voiture
en Presqu’Île et dans le reste de la Métropole.

La Ville et la Métropole de Lyon ont d’ores et déjà voté un projet pour la Presqu’île. Vu l’urgence du dérèglement climatique dont les habitants du Grand Lyon vont de plus en plus souffrir et l’urgence sanitaire sur la qualité de l’air, les signataires de cette tribune saluent ces améliorations et apportent des demandes pour aller plus loin et plus vite. 

En premier lieu, nous estimons que les aménagements en Presqu’Île doivent se placer dans un contexte plus global de diminution de la place de la voiture. Nous appelons la Métropole à se fixer un objectif clair : celui de la réduction de 70% de l’occupation de l’espace public par les voitures d’ici 5 ans. En effet, les politiques de piétonisation ne sauraient en aucun cas se cantonner à l’hypercentre de Lyon, et il est urgent qu’elles soient répliquées dans les autres cœurs de villes, d’arrondissements et de quartiers. 

Dans cette même logique, il est indispensable de continuer à développer massivement les mobilités alternatives à la voiture et préserver la liberté de déplacement de chacun. Dès aujourd’hui, il s’agit de rendre les transports en commun davantage attractifs en densifiant le maillage sur tout le territoire métropolitain – et en priorité dans les quartiers périphériques – et accessibles, en élargissant le nombre de bénéficiaires à la gratuité des TCL. Ces politiques sont coûteuses mais nécessaires à une transition juste et efficace des mobilités et à l’abandon progressif du modèle de la voiture individuelle. 

En Presqu’Île, la Zone à Trafic Limitée devra permettre de supprimer totalement le trafic de transit. Cette zone, qu’il serait avisé d’élargir depuis le boulevard de la Croix-Rousse jusqu’au Confluent d’ici la fin du mandat, devra absolument être opérante 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De la même façon, il faudra strictement limiter son accès aux personnes qui en ont un besoin impérieux. 

Les travaux en Presqu’Île ne sauraient être cosmétiques car ils présagent des aménagements futurs sur tout le territoire métropolitain. A ce titre, la Ville et la Métropole de Lyon doivent penser l’adaptation au dérèglement climatique à horizon 2050. Cela implique d’une part une politique de végétalisation massive y compris des façades d’immeubles pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, de retour de la biodiversité en ville d’extension des zones piétonnisées de la place Carnot jusqu’au bas des pentes de la Croix-Rousse 

Enfin, la transformation de la Presqu’Île et du reste de la ville doivent prendre en compte les enjeux de justice sociale. Nous demandons des mesures concrètes pour que l’attractivité de quartiers apaisés et agréables à vivre ne favorisent pas une fois de plus l’exclusion des plus pauvres en périphérie. ll est impératif de développer réellement le logement social et intermédiaire sur la Presqu’Île. La reproduction de ces aménagements dans les autres territoires empêchera quant à elle de creuser le fossé entre les habitants du centre-ville et ceux du reste de la Métropole.

Les efforts déjà consentis sont louables mais nous devons aller plus loin. Il faut accélérer sur les politiques de réduction de la place de la voiture, de développement des mobilités alternatives et de végétalisation de l’espace public. Toutes les communes doivent prendre leur part, pour une transition juste et efficace. 

Signataires :  Alternatiba Rhône, Les Amis de la Terre Lyon, Dernière Rénovation, Extinction Rebellion Lyon, France Nature Environnement Rhône, Notre Affaire à Tous Lyon, The Shifters Lyon, Greenpeace Lyon, Association Respire, La Ville à Vélo, Clean Cities Campaign, DARLY (Se Déplacer Autrement à Lyon), La Rue Est à Nous Lyon, Collectif des arpenteuses urbaines, Collectif PEPS’L (Prévention Environnement Professionnels de Santé de la région Lyonnaise), Environnement Santé Formation, Avenir Climatique, Arthropologia, Monplaisir Vert L’Avenir, la Maison de l’Ecologie.


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[Communiqué de presse] Pour un règlement de publicité à la hauteur des enjeux écologiques et pour une ville plus désirable : Des arbres pas des pubs ! 

À quelques jours de l’approbation finale du Règlement Local de Publicité de la Métropole de Lyon, plusieurs associations ont réalisé un happening au pied du siège de la Métropole de Lyon afin d’interpeller sur l’importance de ce vote prochain. Les militants appellent les élus de la Métropole de Lyon à ne pas céder aux injonctions des lobbies de l’affichage publicitaires et à ne pas revenir sur les bonnes mesures du règlement, parmi les plus ambitieuses sur le plan national, qu’elles considèrent comme essentielles pour le territoire. Ils demandent également que des améliorations soient apportées au document.

Ce mercredi 21 juin, au matin, des activistes des associations Alternatiba-ANV Rhône, Greenpeace, Collectif Plein La Vue, Résistance à l’Agression Publicitaire, Amis de la Terre, Mouvement pour une Alternative Non Violente et France Nature Environnement ont donné vie à leur slogan “Des arbres pas des pubs” en recouvrant un panneau publicitaire de 8 m² au pied du siège de la Métropole de Lyon par une œuvre représentant un arbre. Ce recouvrement artistique intervient à quelques jours de l’approbation finale du règlement de publicité intercommunal (RLPi) qui mettra un terme à la longue procédure initiée en 2017. L’élaboration de ce règlement a donné lieu à une forte mobilisation citoyenne et associative autour des enjeux de protection de l’environnement, du cadre de vie, de sobriété énergétique et de lutte contre les incitations à la surconsommation.

A travers cette action, les militants enjoignent les élus de la Métropole de Lyon à maintenir les mesures, inédites sur le plan national et ambitieuses en matière de protection, que prévoyait le projet de règlement présenté en juin 2022. Ces mesures concernent notamment l’interdiction des écrans vidéos publicitaires ou encore l’interdiction des bâches de chantier publicitaire de grande taille. Pour Alex Montvernay porte-parole d’Alternatiba-ANV Rhône, « ces mesures répondent à une demande claire de protection de la part de la population face à ces nouvelles formes agressives et aberrantes de publicité. Il s’agit de mesures populaires mais également faciles à mettre en place parmi les mesures nécessaires pour lutter contre le dérèglement climatique. En fait, c’est tellement évident que ça ne devrait plus être un débat en 2023 ! ». Au niveau national, un sondage récent réalisé par BVA pour Greenpeace France a montré que 85% des Français étaient favorables à une réduction du nombre des écrans numériques publicitaires, ce qui est donc contraire à la poursuite de leur déploiement. En 2019, dans une consultation locale réalisée par l’Union des Comités d’Intérêts Locaux Métropolitain et Plein La Vue, 90% des participants déclaraient être très défavorables au déploiement des écrans publicitaires en ville.

Toutefois, les associations insistent pour tempérer leur défense du projet de règlement et appellent les élus à le renforcer par des mesures d’amélioration qui peuvent être prises en compte immédiatement. Les associations attendent ainsi des mesures contre la prolifération des écrans publicitaires dans les vitrines commerciales et des horaires d’extinction des publicités et enseignes beaucoup plus ambitieux. Victoria Vancauwenberghe de Greenpeace insiste sur ce point, « laisser des publicités allumées jusqu’à minuit ne permet pas d’agir efficacement contre les effets néfastes de cet éclairage sur la santé et la biodiversité. Cela reste par ailleurs une aberration en matière d’économie d’énergie alors que tout le monde doit faire des efforts en la matière. Toute collectivité se doit d’être exemplaire sur cette question de sobriété énergétique ».

Les associations veulent également alerter de manière plus générale les citoyens et les élus de la Métropole sur le fait que ce règlement est une bonne première étape mais qu’il ne permet pas encore une réduction drastique de la pression publicitaire quotidienne. En effet, la publicité sera toujours très présente dans l’espace public avec des milliers de panneaux, souvent lumineux, sur le mobilier urbain ou sur des surfaces publicitaires pouvant aller jusqu’à 4m². Cela n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques pour les associations. Pour y parvenir, il faudra que le cadre législatif national évolue mais également que la Métropole de Lyon remette en cause son partenariat avec JC Decaux qui continuera de représenter, malgré le futur règlement de publicité, plus de 2000 panneaux sur la Métropole. Sur ce point, Anthony Geoffroy, co-président du collectif Plein La Vue insiste « il faut dès à présent préparer la fin du contrat de mobilier urbain avec JC Decaux fixée à 2032, avec l’objectif de faire fonctionner nos services publics sans plus dépendre de l’industrie nocive et coûteuse de l’affichage publicitaire ». En 2020, la Convention Citoyenne pour le Climat formulait même la proposition d’interdire toute publicité à caractère commercial dans l’espace public.

La Métropole de Lyon sera-t-elle la première à y parvenir ?

Contact presse : Anthony GEOFFROY, 07 81 55 98 17, collectif.pleinlavue@gmail.com

Photographe : Heidi Bellouard


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Action devant Arkema pour dénoncer la pollution aux perfluorés

[Communiqué de presse] Face aux polluants éternels au sud de Lyon, citoyen.ne.s et associations se mobilisent

Le site industriel Arkema de Pierre Bénite rejette 3,5 tonnes de perfluorés par an dans la nature, polluant ainsi l’eau, l’air et les sols. Ces polluants éternels, qui causent des maladies à long terme, se retrouvent dans l’eau potable et les aliments que les habitant.e.s consomment au quotidien. Pour que l’impunité cesse, la riposte s’organise: riverain.es et associations locales se sont mobilisé.e.s ce samedi pour dénoncer ce scandale: nous étions une centaine, dont deux élus et une conseillère régionale !  

Les citoyen.ne.s des communes avoisinant la vallée de la chimie (site d’ARKEMA) et les activistes d’Alternatiba ANV Rhône se sont réuni.e.s le 18 juin 2023 pour poursuivre la lutte contre le rejet des perfluorés et dénoncer leurs effets néfastes sur la santé et sur l’environnement. Ce rassemblement, couplé d’une action théâtrale a eu pour objectif de rendre visible l’invisible : la scène de crime écologique est bien réelle.

Alternatiba ANV Rhône fait partie des associations citoyennes et environnementales qui saisissent la justice dans ce contexte de pollution illégale. Un référé pénal environnemental a été déposé, le lundi 5 juin 2023, pour que justice soit faite. Il est urgent de changer les modes de production et de mettre en œuvre les mesures nécessaires de dépollution afin de minimiser les risques sanitaires et environnementaux. Les citoyen.ne.s qui ont été touché.e.s par la pollution doivent être informé.e.s et dédommagé.e.s des préjudices qu’ils et elles ont subis. Arkema en est responsable.

Les perfluorés ou PFAS, aussi appelés polluants éternels sont des molécules que l’on retrouve dans de nombreux secteurs d’activité, et notamment dans la fabrication de matériaux de revêtements ou le textile. Leur toxicité n’est plus à démontrer et ils sont fortement suspectés d’être cancérigènes. C’est non seulement un enjeu environnemental, mais également de santé publique. Aussi, il est intolérable qu’une entreprise contamine un territoire: la responsabilité doit l’emporter. 

Signataire de l’action : Alternatiba ANV Rhône


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[Communiqué Presse] “On ne peut plus payer” : Des locataires villeurbannais demandent des actions concrètes du gouvernement

Les habitants brûlent leurs factures et demandent des réponses publiques à la hauteur de la situation de précarité énergétique des familles. crédit photo : Frédéric Lacrabère

Vendredi 31 mars, date qui signe la fin de la trêve hivernale, cinquante locataires se donnent rendez-vous à 13h45 au quartier Jacques Monod à Villeurbanne. Ils sont rejoints par des habitants de Baratin, Frappaz, et République de Villeurbanne et des activistes de d’Alternatiba ANV Rhône et de Dernière Rénovation unis face à la flambée des coûts de l’énergie. Des habitants viennent à tour de rôle prendre la parole et brûler leurs factures de chauffage qu’ils ont vu exploser ces derniers mois. Banderoles et pancartes à la main, ils vont ensuite interpeller Anne Brugnera, députée REN du Rhône, à sa permanence pour demander des mesures plus fortes du gouvernement pour protéger les locataires.

En 2021 déjà, 1 ménage français sur 4 confiait avoir des difficultés à régler les factures de gaz et d’électricité, selon l’ONPE. Aujourd’hui, avec l’augmentation des coûts de l’énergie, la précarité énergétique explose. Le bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement ne s’applique pas dans les faits pour les familles habitant les HLM en chauffage collectif. À Baratin par exemple, Boussife Sifi, éboueur, et Martine Altobelli, retraitée, ont vu du jour au lendemain leurs charges de chauffage augmenter de près de 50%, comme tous les habitants du quartier.

“J’ai été choquée par l’augmentation de janvier 2023. 50% sur les charges de chauffage. 169€ sur l’année. Je touche une petite retraite, j’ai travaillé 43 ans et aujourd’hui, je dois compter les centimes”. Martine, membre du syndicat de locataires.

BoussifeBintaMartine
Montant des charges de chauffage
en 2022
703,80€602,16€359,76€
Montant des charges de chauffage
en 2023
1035,34€885,24€528,84€
Montant d’augmentation
sur un an
331,44€283,08€169,08€
Pourcentage d’augmentation47%47%47%
Tableau des coûts des charges 2023 à Baratin comparé à celle de 2022

Les habitants mobilisés demandent au gouvernement de mettre en place une application stricte du bouclier tarifaire pour tous les bailleurs sociaux en France. “Actuellement les bailleurs récupèrent l’argent et ils augmentent quand-même les charges, on reçoit des augmentations de 50% ! Tout ça pour avoir des coupures de chauffage toutes les semaines, on a jamais payé autant et on n’a jamais eu aussi froid chez nous !” Marie, membre du syndicat de locataires.

Cette action s’inscrit dans une mobilisation nationale des locataires. Depuis plusieurs semaines déjà, les habitants du privé et des HLM ont décidé de s’unir dans toute la France pour obtenir des mesures concrètes face à la précarisation énergétique. Les Villeurbannais ont lancé, avec des locataires de Marseille, Grenoble, Seine-Saint-Denis ou encore Strasbourg, un appel national des locataires contre la hausse des charges. Plusieurs actions ont déjà eu lieu depuis le début du mois de mars, notamment à Marseille et Saint-Denis.


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[Communiqué Presse] Action de dépiétonisation de la Presqu’Île !

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Pour Alternatiba ANV Rhône, les élu.es doivent voter un projet ambitieux pour la Presqu’Île et sortir enfin du tout-voiture !

Ce 22 mars 2023, des activistes d’Alternatiba ANV Rhône ont investi larue Victor Hugo pour simuler des travaux routiers. Ils entendent dénoncer des discours dépassés sur la place de la voiture en ville, à quelques jours d’un vote décisif pour l’avenir de la Presqu’Île. A travers leur mobilisation, les militant.es rappellent les impacts sanitaires de la logique du tout-automobile et mettent en avant les bénéfices à tirer d’un projet ambitieux de piétonisation du centre-ville.

Photo : Marika Staub

Alors qu’un vote doit se tenir lors du Conseil Métropolitain du 27 mars prochain pour déterminer l’avenir de la Presqu’île, Alternatiba ANV Rhône appelle les élu.es à se positionner pour un projet véritablement ambitieux sur la Presqu’Île. Pour l’association, il est urgent de se saisir véritablement du projet : “En Presqu’Île, 40% de l’espace affecté aux déplacements est réservé à la voiture, alors que celle-ci ne représente que 15% des déplacements, rappelle Charles de Lacombe, porte-parole du collectif. Cela pose un réel problème d’accessibilité au centre-ville et souligne le besoin de rééquilibrer le partage de l’espace public en faveur des mobilités douces.”

Surtout, une politique réellement ambitieuse de réduction de la place de la voiture (au profit des transports collectifs, marche et vélo) pourrait avoir de nombreux bénéfices pour la qualité de vie des habitants.Pour Charles de Lacombe, un projet ambitieux de piétonisation permettrait de réduire largement la pollution atmosphérique1 et sonore dans la Presqu’île, mais aussi de végétaliser un environnement encore trop minéral et inadapté au réchauffement climatique2.”. Alternatiba ANV Rhône estime ainsi que le projet en l’état est encore trop timide. Selon l’association, il faut a minima créer une Zone à Trafic Limité sur l’ensemble de la Presqu’Île, de la Confluence à la Croix-Rousse, et une armature piétonne continue et cohérente du Nord au Sud.

Via la mise en scène d’un simulacre de travaux, l’association entend démontrer l’absurdité de certains discours hostiles à la piétonisation : “les projets de réduction de la place de la voiture se heurtent toujours à une certaine opposition, commente Charles de Lacombe. Pourtant, une fois aboutis, personne ne souhaite revenir dessus ! Beaucoup de commerçants croient encore au dogme du no parking no business, mais on voit en réalité que la piétonisation leur profite largement.3Et de conclure : “Quand on pense au Lyon des années 60, on se dit qu’on a déjà fait un peu de chemin. D’autres villes sont allées beaucoup plus loin, c’est bien la preuve que c’est possible. C’est le sens de l’histoire !

1 Selon Atmo, la piétonisation de la Presqu’Île permettrait de réduire la pollution autour des axes routiers les plus fréquentés jusqu’à 20 µg/m3 pour le NO2

2 L’OMS recommande une moyenne de 10m² d’espaces verts de proximité par habitant

3 Voir notamment les études de Clean Cities, du Cerema (Mobilité et Commerce) ou de l’Ademe

📸 Marika Staub


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CP – Meeting unitaire pour nos retraites

Communiqué de l’inter-organisation Alternatiba ANV Rhône, ATTAC, Ensemble !, Europe Ecologie Les Verts, Génération(s), La France Insoumise, La Jeune Garde, Nouveau Parti Anticapitaliste, Oxfam, SOS Racisme, Union Communiste Libertaire.

En réaction à l’annonce officielle de Mme Elisabeth Borne le 10 janvier 2023, un front inter-syndical s’est mis en place et a appelé à la mobilisation contre la réforme des retraites présentée, suivi par la société civile.

Dans ce cadre-là, les organisations signataires s’allient autour de la question des retraites pour dessiner les contours d’une autre société qui sera forcément sociale, féministe, solidaire, écologique, antifasciste, et où les travailleuses et travailleurs décident de ce qu’ils produisent et de comment ils le produisent.

Elles organisent un meeting unitaire autour de cinq thématiques étroitement liées (social, écologie, féminisme, jeunesse, antifascisme), qui se tiendra le mardi 21 février à 18H30 au CCVA à Villeurbanne.

Ce meeting est un appel à rejoindre et soutenir les mobilisations en cours, dire non à une réforme injuste, injustifiée, misogyne et anti-écologique, et rappeler que nous pouvons gagner cette bataille. Il sera porté par les voix de Tatiana Guille (Alternatiba ANV Rhône), Christine Jakse (Réseau Salariat), Christine Poupin (NPA), Lou Chesné (ATTAC), David Guiraud (député LFI) et Raphaël Arnaud (Jeune Garde), au nom de toutes les autres organisations (Ensemble !, EELV, Génération(s), Oxfam, SOS Racisme, UCL).

Non, le régime des retraites n’est pas en danger financier

La réforme des retraites présentée par Elisabeth Borne vise à repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et accélère la mise en place des 43 annuités de cotisations pour pouvoir partir à la retraite à taux plein.

Dans un contexte de crise sociale et écologique, le gouvernement propose de travailler plus, au détriment des vies et de la santé des travailleurs, de l’environnement, et au profit de grandes entreprises, dans le but de combler un déficit financier léger, résultant de choix politiques qui affaiblissent délibérément le régime des retraites actuel. Le gouvernement préfère accroître les inégalités plutôt que mieux répartir les richesses et le travail.

Le choix du productivisme, facteur de précarité, au détriment de la solidarité, du climat et de la préservation du vivant 

Cette réforme pénalise plus particulièrement les femmes, les travailleurs et travailleuses pauvres, les personnes âgées, les plus précaires, ainsi que toutes les personnes qui auront subi des discriminations à l’embauche de fait de leur origine ou de leur couleur de peau. L’espérance de vie en bonne santé, actuellement de 64 ans en moyenne, stagne déjà et la réforme va accroître l’usure due à la pénibilité du travail. Elle va accentuer le chômage des personnages âgées, des personnes à temps partiel et pénaliser le secteur associatif dans lequel les retraitées s’impliquent beaucoup.

Cette réforme ne satisfait que les milieux financiers : la manne des 345 milliards d’euros d’actifs que représente le système des retraites attire la convoitise des fonds de pension par capitalisation, fonds de pension qui comme les banques, financeront des bombes climatiques et écologiques. 

Un meeting co-organisé, en complément des initiatives syndicales

Lors des journées de mobilisations, entre un et trois millions de personnes ont manifesté leur colère et se sont mis en grève contre cette réforme et le modèle de société qu’elle représente. La mobilisation doit s’ancrer dans le temps et s’amplifier pour que la pression s’exerce sur notre gouvernement. Les organisations signataires ont donc décidé, face à cette situation, de s’associer aux initiatives locales existantes, se mobiliser ensemble pour bloquer cette réforme, sensibiliser et informer à ce sujet, et appeler avec ferveur à soutenir le front syndical, dont les appels aux manifestations rythment nos vies depuis ce mois de janvier.

Pour dire non à cette réforme des retraites et à la régression sociale et écologique qu’elle représente, pour penser collectivement une société plus désirable, rendez-vous mardi 21 février à 18H30 au CCVA de Villeurbanne !

Communiqué signé par (ordre alphabétique) :
Alternatiba ANV Rhône
ATTAC
Ensemble !
Europe Ecologie Les Verts
Génération(s)
La France Insoumise
La Jeune Garde
Nouveau Parti Anticapitaliste
Oxfam
SOS Racisme
Union Communiste Libertaire

Contact presse pour Alternatiba ANV Rhône :
Marika Staub – 06 33 59 15 86 – marika.staub@gmail.com


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[CP] Pollution de l’air à l’école Michel Servet : Audience au tribunal administratif de Lyon vendredi 3 février

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Nous publions ici le communiqué de presse du recours en justice porté par le collectif des parents d’élèves de Michel Servet, Greenpeace Lyon et le collectif La rue est à nous dont Alternatiba Rhône est membre.

En octobre 2020, un collectif de parents d’élèves de l’école Michel Servet et l’association Greenpeace France ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Lyon contre l’inaction de la ville, de la métropole et de l’État concernant la pollution de l’air à laquelle sont exposés les élèves de cette école, située à côté du tunnel de la Croix Rousse.

Après plus de 2 années d’instruction, une audience aura lieu vendredi 3 février.

Dix-huit enfants scolarisés dans cette école, leurs parents, et l’association Greenpeace France, assistés par Maître François Lafforgue, feront valoir leur droit à une indemnisation du fait de l’exposition des enfants à la pollution de l’air et des contraintes qui leur sont imposées à cause du trafic routier. 

  • vendredi 3 février, à 9h30 
  • tribunal administratif de Lyon (salle n°6), 184 Rue Duguesclin, 69003 Lyon

Avec les associations locales engagées au sein du collectif La Rue est à Nous Lyon, un rassemblement sera organisé devant le tribunal administratif à 9 heures, pour rappeler l’importance accordée à cette affaire et à ces enjeux par les représentants locaux de la société civile. 

“Pendant des années, la préservation du trafic routier a ainsi primé sur le bien-être des enfants, les autorités ayant par exemple décidé de fermer la cour de l’école la plus proche du tunnel de la Croix rousse, plutôt que d’agir sur la cause du problème”, rappelle Renaud Pierre, représentant des parents d’élèves de l’école Michel Servet. 

Cette procédure s’inscrit dans un contexte judiciaire où l’Etat accumule les condamnations par la justice aux niveaux français et européens. Les collectivités territoriales ont elles aussi un rôle important à jouer dans la lutte contre la pollution de l’air et en particulier pour protéger les publics les plus sensibles, dont les enfants font partie, et pour sortir nos agglomérations de la dépendance aux carburants fossiles et de la logique du tout-voiture. 

Les parents d’élèves demandent aujourd’hui une réparation de leur préjudice moral, du fait de l’angoisse générée par la dégradation de la qualité de l’air respirée par leurs enfants. Ils sollicitent aussi la reconnaissance par la justice du préjudice dans les conditions d’existence des enfants (du fait de la pollution occasionnée par l’insuffisance des mesures prises par les autorités et aussi du fait des désagréments causés par ces mesures) et son indemnisation . Cela constituerait une première jurisprudence dans ce domaine. 

Les requérants demandent également au tribunal de prononcer contre les autorités publiques une injonction de mesures utiles pour réduire le trafic routier aux abords de l’école et limiter la pollution à laquelle elle est exposée. Ils produisent à l’appui de leurs demandes une étude sur la possible réaffectation du tunnel de la Croix Rousse. L’étude démontre que des mesures pérennes de restriction de l’accès au tunnel pourraient être bénéfiques et envisageables, sous réserve évidemment de mesures d’accompagnement ; cela suppose notamment d’améliorer et de renforcer l’offre de transports en commun. Face à l’exposition d’une population vulnérable à cette pollution de l’air, des mesures ponctuelles pourraient également être prises telles l’interdiction de la circulation dans le tunnel aux véhicules particuliers en cas de pic de pollution. 

Face aux manquements des autorités publiques, Greenpeace France a installé des capteurs à l’intérieur de l’école pendant plusieurs semaines en 2022. Ces derniers ont montré que la norme OMS en termes de concentrations moyennes journalières en NO2 (dioxydes d’azote) y est dépassée. À l’extérieur de l’école, la station de mesure officielle, qui jouxte la cour condamnée de l’école, témoigne de dépassements de la norme OMS journalière, mais aussi de la norme européenne annuelle.

Contacts presse :

Renaud Pierre, représentant des parents d’élève de l’école Michel Servet : 06 69 01 04 12

Adrian Saint-Pol représentant du groupe local de Greenpeace Lyon : 06 05 42 67 50

Clément Drognat Landré représentant du collectif La Rue est à Nous Lyon : 07 86 33 37 16

Cécile Cailliez, Greenpeace France (au siège) : 06 13 07 04 29

📷 : Bastien Doudaine


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La bataille des retraites est une bataille écologique

Ce mardi 31 janvier aura lieu une nouvelle journée de grève et de mobilisations contre la réforme des retraites du gouvernement. Alternatiba ANV Rhône appelle à rejoindre et soutenir les syndicats et les différentes mobilisations. Cette réforme vise à repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans et instaure 43 annuités de cotisations pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. Dans un contexte de crises sociales et climatiques, le gouvernement propose de travailler plus, ce qui se fera donc au détriment de nos vies, de notre santé et de l’environnement, et au profit des plus riches.

Le gouvernement veut nous faire travailler plus. Pour produire quoi et comment ? Dans quelles conditions ? Qui va en bénéficier ? Toutes ces questions resteront à dessein sans réponse. Travailler plus, pour subvenir aux besoins de la population ? Pour rénover de manière performante 700 000 passoires thermiques par an ? Pour prendre soin des un‧es et des autres ? Pour installer des énergies renouvelables ? Pour l’éducation de nos enfants ? Pour rapprocher les services publics des quartiers populaires et des territoires ruraux ? Non, rien de tout ça, le gouvernement veut nous faire travailler plus pour produire toujours plus, sur une planète aux ressources finies, au détriment de nos vies et des écosystèmes, au nom de la croissance, qui n’a d’intérêt que pour les actionnaires. Les constats du GIEC sont pourtant là : nous devons sortir du modèle productiviste. Nos activités, nos échanges, nos vies n’ont pas à être soumises en permanence à la rentabilité.

Des cadeaux à ceux qui brûlent l’avenir

D’un côté le gouvernement fait des cadeaux fiscaux aux entreprises et aux plus riches (157 milliards par an), et d’un autre côté le gouvernement veut faire des économies sur nos vies (assurance chômage, APL, inaction climatique, et maintenant la réforme des retraites). Pour le dire autrement : la réforme des retraites consiste à rogner sur le salaire continué, notamment sur celui des personnes les moins aisées pour alimenter la fortune déjà croissante des plus riches, participant d’une logique globale de l’affaiblissement, de la destruction du système par répartition au service des profits individuels. Cette logique favorise les retraites par capitalisation, donc les fonds de pension et leurs activités financières spéculatives et climaticides. Parmi ces fonds de pension, une société dont le nom est connu, notamment pour ses liens avec Emmanuel Macron : BlackRock. Elle, qui en 2018, contrôlait plus de réserves fossiles que n’importe quel autre investisseur, fait son beurre sur le pétrole, le gaz et le charbon.

Vers toujours plus d’inégalités

Augmenter la durée du temps de travail en reculant l’âge de départ à la retraite, c’est aussi diminuer l’espérance de vie en bonne santé, en particulier celle des plus pauvres. Cela accentuera davantage la vulnérabilité des personnes âgées aux conséquences du dérèglement climatique, mais aussi celle des femmes : en effet, les inégalités au travail (salaires, carrières interrompues, temps partiel, etc) se prolongent lors de la retraite, avec des pensions plus faibles et des départs plus tardifs. Allonger encore la durée de cotisation ne ferait que creuser le fossé qui existe déjà entre les femmes et les hommes – tant pis pour la « grande cause des quinquennats ».

Et contrairement à ce que veut nous faire croire le gouvernement, cette réforme risque également d’entraîner une hausse du chômage pour les personnes en fin de carrière, les enfermant dans une spirale infernale pour plusieurs années supplémentaires plutôt qu’un temps libéré, leur permettant de décider de façon autonome comment s’impliquer dans la société. Les retraité‧es se consacrent en effet à de nombreuses activités non marchandes mais précieuses : par exemple un tiers des retraités s’investissent et font vivre nos associations, ou encore 23 millions d’heures de garde d’enfants par semaine sont assurées par des grand-parents retraité‧es, soit autant que des assistantes maternelles.

Reprenons le pouvoir sur nos vies !

Alternatiba ANV Rhône agit au quotidien pour construire un monde juste, soutenable, solidaire où c’est la vie avec les autres, pour les autres, qui est au cœur des préoccupations, pas le travail pour le travail. Oui, nous avons besoin de nous retrousser les manches pour faire bifurquer notre modèle de société, mais pour cela le travail et les richesses doivent être mieux répartis, en repensant collectivement les activités à faire croître et celles à faire décroître, en décidant collectivement où doivent être alloués les fruits de notre travail. En d’autres termes, réduire le temps de travail et reprendre le pouvoir sur nos vies. Travailler moins pour travailler toutes et tous, et travailler moins pour vivre mieux. Pour toutes ces raisons, en plus de celles avancées par les syndicats, nous nous opposons fermement à cette réforme et revendiquons son abandon pur et simple sans concession, ainsi qu’une réduction du temps de travail. Après avoir participé à la mobilisation du jeudi 19 janvier, nous appelons à nouveau à participer à celle de ce mardi 31 janvier, ainsi qu’à toutes les suivantes. Retrouvons-nous toutes et tous dans la rue contre cette réforme inutile, injuste et anti-écologique !

Article publié initialement le 18 janvier, mis à jour le 26 pour appeler à la prochaine mobilisation.


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🎨 Pauline Deloge

  Je fais un don à Alternatiba ANV Rhône  

Contre le dérèglement climatique et pour la justice sociale chaque don compte.
Grâce à toi, nous allons continuer la lutte !  

Qui de mieux pour parler du collectif que celles et ceux qui le composent ?  

🌻 Nous avons demandé à différent.es militant·es de nous décrire le collectif, les actions qui les ont le plus marqué·es, mais aussi de parler de leur expérience à la Maison des Alternatives, la Base Climat de Lyon !  

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Et pour parler de nos actions ?    

🌻 Nous leur avons également demandé de nous dire les actions qui les ont le plus marqué·es depuis leur arrivée au sein du collectif !

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🎬 Vincent Bulant

Sans nos donateurs et donatrices, l’organisation d’évènements mobilisateurs comme les Camps Climats, les marches pour la justice climatique et sociale ou encore l’Apérotiba ne serait pas possible.

🎯 Tu te demandes ce que financent les dons ? Voici quelques exemples :
· Un don de 10€ : matériel pour une banderole
· 5 dons de 20€ : des supports de communications (flyers, affiches…)
· 10 dons de 50€ : location d’un petit camion pour une demi-journée lors d’un événement

📸 Louis Rouquette
🎨 Chloé Degaille

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noscorpsnosvoix

Nos Corps, Nos Voix – Saison 2022-23

PROGRAMMATION AlternatiBar Lyon ✨
Nouveauté 2022-23 « Nos Corps, Nos Voix »
1h avec 1 activiste, 1 artiste et les clés pour agir.
Le 4ème mardi du mois à 19h30
🎟️ Ouvert à toutes et à tous
📍 AlternatiBar – Maison des Alternatives – 126, montée de la Grand Côte Lyon 1er

“On vous emmène au coeur de ce qui nous porte et nous enrage, de ce qui nous met en joie et en action. Rencontre avec celles et ceux qui font nos luttes, avec nos allié·es, celles et ceux qui nous inspirent, qui tissent nos rêves et nos combats.”

Lancement le mardi 27 septembre 2022
« Nos Corps, Nos Voix » | Rencontre avec Pauline Boyer
Mardi 27 septembre – Rencontre avec Pauline Boyer, activiste climat, écoféministe, co-autrice du “Manifeste pour la non-violence” Editions Charles Léopold Mayer (2022). Force et radicalité de la non-violence dans les batailles climat, féministes et des droits humains. Parcours de l’une des membres actives et fondatrice du mouvement Climat en France.

📚 Stand vente et dédicaces – Echanges et rencontre avec l’autrice.
👉 L’événement Facebook

Photo Lucas Lemmel – Black & White Production – 27 septembre 2022

« Nos Corps, Nos Voix » | Rencontre avec PapyArt
Mardi 25 octobre – Rencontre avec PapyArt 🎨 sérigraphe et militant, passeur d’histoire des luttes des Pentes (Croix-Rousse, Lyon) (et au delà).
👉 L’événement Facebook

Photo PapyArt 25 octobre 2022
Photo Lucas Lemmel – Black & White Production – 25 octobre 2022

« Nos Corps, Nos Voix » | Rencontre avec Reno Bistan
Mardi 29 novembre – Rencontre avec Reno Bistan, artiste, parent d’élève, Collectif Contre la Pollution – Ecole Michel Servet (Lyon Croix-Rousse).
👉 L’événement Facebook

Photo Lucas Lemmel – Black & White Production – 29 novembre 2022

Décembre : relâche – l’AlternatiBar Maison des Alternatives de Lyon ferme ses portes pour les vacances de Noël pour mieux revenir début 2023 😊

« Nos Corps, Nos Voix » | Rencontre avec Kevin Berriche
Mardi 24 janvier 2023 – Rencontre avec Kevin Berriche, Danseur, metteur en scène, chorégraphe, Compagnie Pockemon Crew, hip-hop autour de la création “Nineteen”.
👉 L’événement Facebook

Photo Lucas Lemmel – Black & White Production – 24 janvier 2023

« Nos Corps, Nos Voix » | Rencontre avec Fatima Ouassak
Mardi 28 mars 2023 – Rencontre avec Fatima Ouassak, militante féministe, antiraciste, cofondatrice du Front de Mères autour de l’ouvrage “Pour une écologie pirate. Et nous serons libres” Editions La Découverte, février 2023.

Ouverture des portes à 19h – Rencontre à 19h30
📚 Stand vente et dédicaces – Echanges et rencontre avec l’autrice.
🎟️ Entrée libre, sur inscription [SOIREE COMPLETE]
👉 L’événement Facebook

Photo Lucas Lemmel – Black & White Production – 28 mars 2023


Le 4ème mardi du mois à 19h30
🎟️ Ouvert à toutes et à tous
📍 AlternatiBar – Maison des Alternatives – 126, montée de la Grand Côte Lyon 1er

Plus d’info sur cette programmation : Sylvine Bouffaron – sylvinebouffaron@orange.fr