Marche des Libertés – Lyon

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Marche des Libertés – Lyon

Ce samedi 28 novembre 2020, Lyon s’est levée. Près de 15 000 personnes étaient réunies, déconfinant les colères et le musèlement de la crise sanitaire. Une foule immense s’est élancée dans nos rues pour la Marche des Libertés, comme partout sur le territoire.

Bravo à toutes et à tous, nous ne lâcherons rien.

70 villes étaient mobilisées ce samedi 28 novembre 2020, près de 500 000 personnes partout sur le territoire.

Pour nos libertés fondamentales, d’expression, d’information, de manifester. Contre la loi dite de sécurité globale, contre les lois liberticides, contre les violences policières et le tournant autoritaire du gourvernement.

A Lyon, les prises de paroles étaient nombreuses, poignantes, graves. Un public large, composé de familles, de tous horizons et de tous âges a foulé le pavé en proclamant “Liberté !”.

Syndicats, militant·es, Gilets Jaunes, journalistes, avocats, associations de défense des droits humains, Ligue des Droits de l’Homme, toutes et tous ont parlé à l’unisson.

Raz de marée sur la Place des Terreaux, Lyon 1er – 28.11.2020
Maître Bartoli, Place des Terreaux, Lyon 1er – 28.11.2020

Ouverture avec Maître Julien Bartoli, Avocat au barreau de Lyon, membre du CNNR.


Naguib Allam, Place des Terreaux, Lyon 1er – 28.11.2020

Naguib Allam, de l’Association des Victimes contre les Crimes Sécuritaires rappelle :
“Nous nous battons depuis plus de 30 ans avec les familles de victimes. Aujourd’hui, battons nous tous ensemble !”.

Alternatiba ANV Rhône, Place des Terreaux, Lyon 1er – 28.11.2020 – PHOTO Lucas LEMMEL

Alternatiba ANV Rhône, cortège Marche des Libertés de Lyon – 28.11.2020

Extrait de l’Appel du 24 novembre 2020

Nous ne voulons pas d’une loi qui porte atteinte aux libertés fondamentales et au regard des populations.

Nous refusons que la France soit le pays des violences policières et des atteintes à la liberté d’informer.

Nous alertons sur le fait que la France risque de se retrouver cette année aux côtés du Pakistan, du Soudan, de la Somalie, de la Turquie, d’Israël et de la Chine… sur la liste des pays qui violent la liberté de la presse, lors de la prochaine session du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations- Unies, à Genève, début 2021.

Nous soutenons que sans images diffusées par la société civile, les violences policières resteront impunies.

Nous ne voulons pas d’une société où l’État peut voir avec des drones et des caméras piétons, sans être vu.

Nous rappelons que le droit français sanctionne les actes et non les intentions, comme le prévoit l’article 24.

Nous affirmons que l’atteinte au droit des citoyens et de la presse à informer est disproportionnée et que l’arsenal juridique existant est amplement suffisant pour protéger les forces de l’ordre d’éventuelles agressions consécutives à la diffusion d’images.

Nous rappelons que l’article 12 de la Déclaration des Droits de l’Homme et de du Citoyen institue une force publique et non pas une force floutée.

Nous sommes aux côtés de l’ONU, de la Commission européenne, du Parlement européen, de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), de la Défenseure des Droits, et de toutes les forces progressistes pour condamner ces lois liberticides.

Alternatiba ANV-COP21 fait partie de la coordination
« StopLoiSecuriteGlobale » composée de syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateurs.trices, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de familles de victimes, de collectifs de quartiers populaires, d’exilés, de Gilets jaunes.


L’Appel national du 28 novembre

[VIDEO] Charles, Porte-parole Alternatiba ANV Rhône, le 17 novembre 2020

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